Tournée d’explication sur la cherté de la vie : Tognifodé convie à la solidarité alimentaire

Les ministres Véronique TOGNIFODE et Raphaël AKOTEGNON, dans le cadre de la tournée de sensibilisation sur la cherté de la vie et les mesures d’atténuation prises par le gouvernement, étaient ce mardi 17 mai 2022 à Bénin Atlantique Beach Hôtel pour échanger avec les populations des 5ème et 11 ème arrondissements de Cotonou.

Accueillie par le Maire de Cotonou Luc Sètondji ATROKPO, les membres du Conseil Municipal et les députés, les émissaires du Gouvernement ont méthodiquement expliqué à leur auditoire, les raisons qui justifient la flambée actuelle des prix des produits de grande consommation et les mesures prises par le gouvernement pour préserver le pouvoir d’achat.

Face à la persistance de la cherté de vie malgré les nombreuses subventions faites par l’État, l’exportation des produits de grande consommation semble être le nœud de la situation. Selon la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, les conditions de vie sociale auraient connues une nette amélioration si les sorties de produits de grande consommation n’étaient pas effective. Pis, la vente des produits subventionnés aux commerçants étrangers venus des pays voisins. ‹‹ Nous devons exhorter nos cultivateurs à ne pas vendre aux étrangers, les produits subventionnés par l’État parce qu’ils sont moins chère ici . Ça doit suffir à tous les béninois avant qu’on n’exporte. Prenons l’exemple sur l’Indonésie et fermons également nos portes sur notre huile de palme et notre gari ››, a-t-elle laissé entendre. À en croire la ministre, la protection des produits de grande consommation doit être primordiale pour tout béninois.

Pour la majorité des intervenants dans le rang de la population, il s’avère plus que jamais indispensable de consommer les produits locaux. En effet, plusieurs propositions ont été faites pour l’utilisation de la farine issues des céréales et tubercules tels que le maïs, le manioc, le fruit à pain, la farine la banane plantain, la patate douce, le fonio et le sorgho, etc.., pour les productions boulangères et pâtissières.

Avant de clore la séance , les émissaires du gouvernement ont confiés avoir été sidérés par la pertinence des propositions faites pour atténuer la cherté de vie. ‹‹ Nous avons eu à échanger sur des solutions innovantes, par exemple la farine du fruit à pain, du manioc, pour varier nos transformations et permettre à ce qu’on ne ressente pas l’ augmentation des prix. Chacun y est allé de son côté par rapport à la production locale. Je crois que également ils ont compris que la cherté de la vie ne dépend pas de taxe. Au contraire le gouvernement a laissé de côté beaucoup de taxes pour que les prix ne soient pas plus élevés qu’ils le sont déjà ››, a conclut Véronique Tognifodé.

Nadine BEHANZIN