Trafic d’organes humains : des auberges transformées en lieux d’assassinat pour crimes rituels
Après les heures noires marquées par une recrudescence des crimes odieux à des fins maléfiques entre 2017-2018, les Béninois qui pensaient révolue cette époque sont à nouveau apeurés. Tel un serpent de mer, le phénomène des crimes rituels refait surface et rythme le quotidien des populations. Ces dernières semaines, la presse ne cesse de relayer des actes d’une extrême barbarie qui choque la moyenne des consciences. Kidnappings et rapts avec demande de rançon, enlèvements, séquestrations d’enfants suivies de décapitation, viols, disparitions mystérieuses et assassinats crapuleux…
Le crime est de retour dans la société. Les criminels et autres acteurs en perte d’équilibre social se nourrissent de cette ‘‘économie du crime’’ dans un mépris total des lois de la République et surtout un dédain pour le respect de la vie en tant qu’élément sacré. Le retour en force de ces criminels qui n’ont plus d’égard pour la vie montre bien qu’ils avaient juste reculé pour mieux sauter suite à la répression sans ménagement déclenchée cinq ans plutôt par le gouvernement du Président Patrice Talon via son bras opérationnel qu’est la police.
Ces criminels et trafiquants d’organes humains qui ôtent la vie aux enfants, filles et jeunes, etc., ont changé de méthode. Les soupçons et autres insinuations exprimés avec acuité par diverses sources renvoient à conclure que les criminels ont désormais pour nouvelle stratégie de traîner leurs victimes vers le piège. Dans la nouvelle donne, les auberges, buvettes, bars, motels, et des complexes hôteliers seraient les lieux privilégiés où les assassinats et crimes rituels se passent. Dans tous les coins du pays, la fréquentation de ces lieux serait désormais risquée. De profondes fosses sont creusées et minutieusement refermées et dissimulées dans certaines chambres de passage. Les criminels attirent leurs copines et autres femmes dans ces chambres précisent avant de faire d’elles des proies. Une fois le crime commis et les organes amputés, les corps sans vie vont être jetés dans ces fosses d’une quinzaine de mètres de profondeur avec l’usage de puissants produits qui serviront à détruire les preuves et sans laisser échapper des odeurs de putréfaction.
Ce narratif peut paraître une fiction en l’absence d’un constat matériel du moins pour l’heure. Mais les fosses existent dans ces lieux. Ce scénario d’assassinat ne peut jamais se faire sans la complicité des promoteurs des auberges et autres complexes hôteliers qui eux aussi profitent de l’économie du crime. Au-delà du doute, il est à faire remarquer qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. La prolifération des bars et autres auberges dans le pays doit susciter réflexion. Qui sont les promoteurs de ces auberges ?
De façon courante, et indépendamment des crimes rituels, certaines sources renseignent que ces bars ou auberges sont soit créés par des »gaymans » ou gaymans » reconvertis ou encore des amis de ‘’gaymans’’. Un tel profil de promoteurs de bars et autres auberges doit davantage pousser les autorités à enclencher des vérifications à l’effet de s’assurer de tout ce qui se passe dans ces lieux.
Les usages autour des fosses à l’intérieur des Auberges doivent être questionnés au Bénin afin que ces lieux ne soient pas des lieux idéaux de crimes. Des auberges transformées en cimetières à ciel ouvert ? Il appartient aux autorités compétentes de lever tout doute et traquer les criminels tapis derrière ce type d’activités.
B. K. S
Bravo , je félicite le potentiel pour son enquête