Au cœur d’une rocambolesque affaire : MTN Bénin poursuivi devant l’OCRC

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Des temps sombres s’annoncent pour le réseau mobile Mtn Bénin. Au cœur d’un scandale, ce réseau de communication GSM est poursuivi devant l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) par l’un de ses abonnés. Des informations recueillies de sources crédibles, la plainte qui a engagé la poursuite judiciaire contre le réseau mobile a été enregistrée le 2 juin 2022 par l’Office Central.

En effet, l’abonné poursuit le réseau pour avoir enregistré et vendu à son insu des cartes SIM avec ses données identitaires et permis l’ouverture avec ses données identitaires des comptes MoMo dont il n’est pas l’auteur. Malgré les multiples démarches menées pacifiquement auprès des responsables du réseau, la situation est demeurée inchangée bien qu’elle soit délicate.

Par quelle procédure des puces ont-elles été enregistrées au nom d’un abonné X, à son insu et vendues à un abonné Y ? Comment a-t-il été possible d’ouvrir un compte MoMo avec les références d’un abonné alors qu’il n’est ni l’acheteur ni l’utilisateur de ce numéro ?

Ces interrogations font soupçonner la responsabilité de MTN Bénin dans cette affaire. Elles viennent renforcer les dénonciations, plaintes et ras-le-bol relevés ces derniers temps sur une certaine complicité entre les Agents des réseaux mobiles et les cybercriminels. Et pour éviter de se retrouver plus tard dans le filet de la justice et répondre à des actes antisociaux dont il n’est pas l’auteur, la victime de cette situation d’une extrême gravité a carrément pris l’option judiciaire après avoir été constipé par l’indifférence notoire des responsables.

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Restant accroché à l’objectivité et à la rigueur dans le traitement des informations, votre média a investigué dans ce dossier et détecté grâce à ses sources, les numéros concernés. Il s’agit en effet des numéros dont les premiers chiffres sont : 972397.., 915564.. et le 667174…

En ce moment, combien de consommateurs sont victimes de ces faits graves ? Difficile de répondre à cette question. Mais, on est quand même en droit d’affirmer que cet abonné ne serait pas la seule victime.

Les autorités en charge du numérique doivent donc prendre leur responsabilité. Le ministère du Numérique et l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin) doivent mettre en sécurité les abonnés des réseaux mobiles contre ce genre de situation. La balle est actuellement dans le camp de l’OCRC. Il doit aller au bout de cette affaire dans l’intérêt supérieur de tous les abonnés aux réseaux GSM.

Gaëtan DANHA

2 commentaires
  1. Toumoudagou Cyrrus dit

    Bonjour le potentiel
    Moi aussi suis victime de cela
    Des numéros ont été enregistrés sans mon autorisation avec ma carte d’identité
    Et depuis 5mois déjà je demande la suppression de ses numéros et rien n’est fait jusqu’à présent
    Suis heureux de savoir qu’à présent la justice s’intéresse a cela
    Merci
    T.CYRRUS

  2. GOUTON Laurent dit

    Bonjour !
    Ces désordres étaient bien permis quand les cartes LEPI étaient en cours de validité. Puis que ces dernières ne portent pas de signature. Ce qui favorisait aux gens de prendre sans l’autorisation de l’auteur de la carte à payer des kits.

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