C’est devenu un secret de Polichinelle. Les conditions de vie dans les centres pénitentiaires laissent à désirer dans de nombreux pays au monde. La plupart du temps, c’est la surpopulation carcérale qui est surtout pointée du doigt. Au Bénin, cette situation perdure depuis quelques années déjà. Le dernier rapport de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) l’a d’ailleurs souligné. Dans le document, la CBDH avait soulevé une surpopulation dans les prisons au Bénin.
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Pour endiguer ce mal, l’État béninois prévoit la construction de nouveaux centres pénitentiaires sur toute l’étendue du territoire national. Selon le ministre de la Justice et de la Législation Sévérin Quenum, invité de l’émission télévisée ‘’Le Gouvernement en Action’’, l’objectif est de « lutter contre la surpopulation carcérale et offrir de meilleures conditions aux détenus ». En dehors des nouvelles constructions en vue, à en croire le Garde des sceaux, les prisons qui peuvent l’être encore seront mises aux normes. Le ministre de la Justice a également précisé que « toutes les prisons doivent au moins avoir une maison d’arrêt » où séjourneront les personnes en détention provisoire.
Pour mener à bien le projet, le gouvernement du président Patrice Talon recherche des partenaires privés. À en croire le ministre, le partenaire privé prendra « en charge une partie de la construction de ces prisons ». « Si nous obtenons ce partenariat, c’est que au bout de cinq ans, nous pourrions construire pas moins de 10 prisons », a annoncé Sévérin Quenum.
Nadine BEHANZIN
