Le Directeur général du Fond national du développement agricole (Fnda), Valère Houssou lors de son passage dans une émission dimanche 7 août 2022 sur l’Ortb, a invité les petits exploitants agricoles à suivre le nouveau modèle de cluster pour bénéficier de l’accompagnement des Sociétés financières décentralisée (Sfd), dans la mise en œuvre de leurs projets.
Le projet porté par le Fonds national de développement de l’agriculture (Fnda), est l’un des plus chers au chef de l’Etat Patrice Talon. De son succès dépendra l’essor tant attendu de l’agriculture béninoise. Et c’est pour cette raison que le fonds s’emploie depuis plusieurs années à sensibiliser le plus grand nombre de Béninois possible, les aider à se structurer et à se professionnaliser davantage. Ce 7 août sur les plateaux de la Télévision nationale, le Directeur général de cette structure a réitéré les meilleures conditions d’octroi de subventions. Selon les explications de Valère Houssou, de nouvelles facilités sont accordées aux exploitants agricoles, pour bénéficier des crédits. Il s’agit de l’octroi de financement aux regroupements d’au moins cinq (5) producteurs sans opposition de garantie.
Cette initiative du Fnda a déjà bénéficié soixante-cinq mille (65.000) producteurs agricoles constitués en deux cent un (201) regroupements et va s’étendre à plus de cluster. Le directeur général du Fnda précise que 49 projets sur les 201 financés ont bénéficié du fond de bonification. Dès lors, le problème de non-satisfaction aux exigences des partenaires du Fnda sur la garantie rencontré par la plupart des producteurs, qui sollicitent le financement individuel, ne se pose plus désormais. Selon lui, il faut que les producteurs aillent au regroupement, et se professionnalise davantage. Cette non-assurance que le crédit octroyé ne sera pas remboursé cède place dans le cas de cluster à une garantie allégée. Une caution solidaire qui rassure plus le Fnda et les Systèmes financiers décentralisés (Sfd) quant à la disponibilité d’un marché pour l’écoulement de la production et la disponibilité d’un dossier de financement structuré. Parce qu’au dire de Valère Houssou, »il est difficile d’aller chercher individuellement l’engrais pour la culture. Que les exploitants agricoles retiennent qu’il y a des facilités à se mettre ensemble pour produire », ajoute le Dg Fnda. « On ne demande pas autre garantie que le sérieux du demandeur (cluster). Nos bénéficiaires ont besoin d’être informés et éduqués », a-t-il réaffirmé.
L.T.
