Haïti : Port-au-Prince et le reste du pays à feu et à sang

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Depuis l’assassinat de l’ancien chef de l’État Jovnel Moïse il y a quelques mois, la guerre des gangs se fait avec rage rendant le pays presque ingouvernable sur le plan sécuritaire.

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Plus rien ne va en Haïti sur le plan de la sécurité depuis que Jovnel Moïse fut assassiné. En plus d’une situation politique compliquée que le gouvernement intérimaire conduit par le docteur Ariel Henri tente de colmater de tous les côtés, la sécurité des biens et des personnes est devenue un os dans la gorge des dirigeants. En effet, la guerre des différents gangs se fait avec une violence inouïe. Plus armés que la police, ils sèment la terreur dans la capitale et sur le territoire en procédant à des assassinats des acteurs politiques d’une part et d’autre part en transformant la capitale en un véritable couloir d’échange et de vente d’armes sans oublier la drogue qui coule à flots. Le gouvernement intérimaire a lancé hier, à travers son chef un SOS grandeur nature à l’intention de la communauté internationale à qui il demande de l’aide logistique afin que la police haïtienne se dote des équipements de pointes pour faire face à ce qu’il qualifie lui-même du déluge de feu sur Haïti. Dans la foulée, le Secrétaire général de l’ONU promet dans les jours à venir une enveloppe de 5 millions de dollars américains au gouvernement intérimaire afin de faire face à ses besoins les plus urgents. Rappelons qu’en plus de l’instabilité politique et sécuritaire qui caractérisent ce pays, ce dernier est constamment secoué par des catastrophes naturelles ce qui rend la nation haïtienne toujours fragile presque sur tous les plans.

Euloge V. Atindehou

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