Contre-performances répétées des Ecureuils du Bénin : à quand la fin de la parenthèse Moussa Latoundji ?
Longtemps assistant de Michel Dussuyer , l’ancien patron des écureuils du BÉNIN , Moussa Latoundji s’est vu confié le destin des jaunes depuis le départ du français il y a quelques mois. Mais malheureusement, l’ex capitaine des jaunes , en occurrence Moussa Latoundji a connu plusieurs revers à la tête de la sélection nationale au point où son avenir à la tête de l’équipe reste hypothéqué. Plusieurs signes palpables indiquent que la parenthèse Moussa Latoundji est entrain d’être refermer assurément.
Longtemps assistant du sélectionneur français à la tête des écureuils , Moussa Latoundji a obtenu la confiance des autorités sportives pour désormais coacher le team national après le départ de Dussuyer. Son arrivée à la tête de l’équipe avait suscité beaucoup d’espoir dans le coeur des inconditionnels du cuir rond. Désormais, avec un encadreur autochtone , ayant fait ses preuves dans la même équipe où il avait évolué quelques années plus tôt en tant que capitaine, beaucoup pensaient que des jours joyeux s’annonçaient pour la sélection. Mais malheureusement, les fruits n’ont pas tenus la promesse des fleurs quelques mois plus tard car l’équipe non seulement a régressé dans le classement FIFA plusieurs mois et ceci de façon consécutive mais aussi l’équipe n’enregistre que de défaite à chaque prestation tant en match officiel mais aussi durant les rencontres amicales. Bientôt un peu plus d’un an les écureuils n’ont plus gagner à Cotonou ni ailleurs à part la trompeuse prestation à Antalya . Comment pouvons-nous expliquer cette mauvaise posture de l’équipe ? La faute à l’entraîneur ou à un championnat trop faible et très peu professionnel ? Est t’-il Trop tôt pour remettre en cause le travail de Moussa à la tête de l’équipe ? A t’-il réellement les coudées franches dans l’exercice de sa fonction ? A t’-il la compétence nécessaire pour coacher une équipe nationale A?, autant de questions qui laissent perplexes le monde du football béninois. Ce qui est sûr, le bilan de l’homme durant son séjour à la tête de l’équipe n’est pas reluisant, or en football seul le résultat importe peu importe le temps et les moyen mis à la disposition de l’entraîneur et Moussa Latoundji le sait très bien. C’est la raison pour laquelle certains sélectionneurs démissionnent s’ils jugent les moyens insuffisants pour accomplir favorablement leur mission. Si Moussa Latoundji y est resté cela signifie qu’il a jugé sain l’environnement dans lequel il évolue. Il n’a donc pas de raison pour qu’il ne produise pas de résultats satisfaisants. Il ne l’a pas fait malheureusement.
Beaucoup de sources commencent déjà par citer le nom de plusieurs sélectionneurs dont Philippe Troussier communément appelé » Le sorcier blanc » pour prendre la direction de l’équipe. D’ailleurs, l’homme a été aperçu dans la tribune officielle du stade de Rabat lors des deux confrontations des écureuils dans le cadre des journée FIFA passées. Coïncidence ou signe précurseur de l’arrivée imminente du sorcier blanc à la tête de la sélection nationale ? Bien malin qui le dira. Ce qui est sûr, les prochains jours nous situeront à propos.
Euloge V. ATINDEHOU.