Formation dans les filières de santé en Afrique de l’Ouest: 6 établissements fermés au Niger, le Burkina autorise l’école « Sainte Julie»

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En cette période de forte affluence, de promotion, d’attrait et de désir d’acquisition du savoir dans des écoles, instituts et universités, les élèves et étudiants se doivent de se soumettre aux règles de prudence et de vigilance. Les parents d’élèves et d’étudiants qui s’apprêtent à remettre leurs bourses en jeu pour investir dans la formation de leurs enfants, eux, doivent redoubler de vigilance pour aider au mieux à faire des choix raisonnables pour éviter de jeter de l’argent par la fenêtre avec des centres de formation en panne. En effet, dans la région ouest-africaine, la ruée vers des formations dans des filières de santé n’est plus à démontrer. Des écoles, instituts et universités fleurissent au gré du jour et se gavent de publicité à grands renforts médiatiques pour attirer les candidats à la formation en santé. Attention ! Entre le paraître dans l’habit cousu par les médias et la qualité du contenu des ressources pédagogiques proposées, il y a un gap qui à tout point de vue représente un piège pour les apprenants. Au Niger, les services compétents de l’État n’ont pas hésité à relever des défaillances dans l’offre de formation proposée par certaines écoles privées dans les filières de santé. C’est le cas par exemple de certains centres de formation épinglés et sanctionnés. Il s’agit de l’Institut Supérieur Privé des Paramédicaux (ISP/ Nightingale) de Gaya ; de l’Institut International Privé de Santé (IIS) de Gaya ; de l’Ecole Privée d’Enseignement de Santé de Saraounia de Doutchi (IPESS) ; de l’Institut Supérieur en Sciences de la Santé (ISESS) Madaoua ; de l’Institut Privé des Sciences de la Santé (IPSS Florence Nightingale) de Balleyara et de l’Ecole de Formation des Agents de Santé (EFAS) de Dosso. À travers une correspondance en date du 8 octobre 2022, les responsables du ministère nigérien de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle ont notifié aux promoteurs des écoles sus citées la décision de fermeture. En clair, chaque promoteur a reçu une notification de la décision de fermeture de son école. Dans la correspondance, les autorités gouvernementales du Niger déplorent « un certain nombre d’insuffisances techniques qui entravent sérieusement la qualité de la formation» donnée dans ces trois écoles. La même correspondance renseigne que ces insuffisances ont été relevées suite à une mission d’audit de la formation dans les établissements privés de santé organisée au mois de juin par le ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales à travers l’inspection générale de service. « …Du fait de l’insuffisance du plateau technique qui ne permet pas d’offrir une formation de qualité, je suis au regret de vous informer que mon département ministériel déclare la fermeture de votre établissement, à compter de la rentrée 2022-2023 », lit-on dans la correspondance individuelle adressée aux promoteurs de l’IPESS, l’IIS et de l’ISP Nightingale. Le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kassoum Mamane Moctar du Niger a été clair en sommant les promoteurs de prendre des dispositions urgentes pour fermer leurs établissements. Avec cette décision de fermeture, l’État nigérien entend faire le ménage dans son système éducatif. Les élèves et étudiants et les parents sont désormais informés de la défaillance relevée dans la formation donnée par ces établissements au Niger et sauront désormais faire des choix objectifs pour cette rentrée 2022-2023. L’école Sainte Julie, une destination sûre S’il y a bien une école où il faut absolument envoyer les élèves et futurs étudiants suivre une formation de qualité dépoussiérée de toute défaillance, c’est bien l’école de santé « Sainte Julie ». La réputation de cette école dans la région ouest-africaine n’est plus à démontrer. Alors que des écoles sont fermées au Niger pour insuffisances techniques qui entravent sérieusement la qualité de la formation, l’école de santé Sainte Julie est dans les bonnes grâces de l’État du Burkina Faso. Dans une correspondance en date du 7 octobre 2022, les autorités burkinabè du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique ont donné leur quitus au promoteur de l’école de santé Sainte Julie à l’effet de procéder à des recrutements de nouveaux élèves dans les filières de Licence en Sciences Infirmières et Obstétricales (Lsio) pour la rentrée scolaire 2022-2023. Il s’agit d’une autorisation donnée à l’école Sainte Julie au Burkina Faso pour continuer à prendre des étudiants de niveau BAC. Cette autorisation est la preuve de la qualité de Al formation donnée à l’école Sainte Julie. Elle est aussi une reconnaissance des efforts consentis par le promoteur de cette école pour offrir une meilleure qualité de formation aux élèves et étudiants de la sous-région ouest-africaine dans les filières de santé. L’Ecole Privée de Santé Sainte Julie de Tenkodogo et celle de Ouagadougou ont une existence légale au Burkina Faso. Les écoles de formation en santé Sainte Julie bénéficient par ailleurs de l’accompagnement du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. Ce qui permet aux élèves et étudiants de prendre part aux examens nationaux et d’obtenir des diplômes délivrés et authentifiés par l’État burkinabè. La direction de la production des ressources humaines du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et du bien-être a validé régulièrement des diplômes des apprenants de l’école de santé Sainte Julie qui prennent part aux épreuves de certification nationale de Licence en sciences infirmières et obstétricales (Lsio). Les élèves, étudiants et parents savent désormais quel choix faire pour réaliser le rêve d’un projet professionnel assuré.

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Brivaël Klokpê Sogbovi

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