Déploiement d’un contingent des FDS à Karimama : la menace terroriste maîtrisée, les populations libérées de la peur !

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La commune de Karimama n’a jamais échappé au contrôle de l’État, pas plus qu’elle n’est jamais passée sous le giron des djihadistes comme l’a ventilé dame rumeur ces derniers temps. Les dispositions sécuritaires prises viennent dissiper la psychose qui gagnait les populations du fait des ennemis de la République. Contrairement à l’intoxication qui continue de pleuvoir sur les réseaux sociaux, les populations de cette commune vivent maintenant dans la quiétude. Le déploiement des Forces de Défense et de Sécurité effectué rassure les citoyens et ces derniers vaquent désormais librement à leurs occupations.

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En témoigne l’animation du marché de Birni Lafia ce lundi 31 octobre 2022. Vendeurs et acheteurs s’y sont rendus comme d’habitude. Souley Sambo Issifou, maire de la commune, rencontré dans ce marché, témoigne. « Nous sommes actuellement au marché de Birni Lafia. Nous avons sillonné assez d’étalages au niveau du marché. Le constat fait est que l’animation du marché n’a pas changé. D’habitude, c’est comme ça que ça s’anime. La rumeur faisant état de la présence des djihadistes dans la zone a diminué la fréquentation par les étrangers qui venaient d’autres contrées soit du Niger, soit de Malanville. Mais depuis que le Gouvernement a commencé à nous envoyer des détachements de l’armée et de la police, les gens ont commencé à avoir confiance en l’Etat et sont convaincus que l’Etat pense vraiment aux populations de Karimama. La sérénité revient au niveau des populations. C’est ce que nous avons remarqué… », a expliqué l’autorité.

Un tour dans le collège de Birni Lafia, conforte encore nos sources déployées sur le terrain pour s’imprégner de l’ambiance sociale qui prévaut entre les citoyens. En cette matinée du 31 octobre 2022, les groupes pédagogiques sont en activité dans leurs classes respectives en présence des enseignants. Bawa Garba Souley, directeur de ce collège d’enseignement général interrogé sur la situation dans la commune déclare : « Comme vous avez pu le constater, effectivement les cours ont repris correctement comme cela se doit. C’est vrai, au début quand la situation sécuritaire était morose, les cours ont flotté parce que les enfants avaient un peu de la peine à rester dans les classes. Mais avec l’arrivée des différentes autorités, du commissaire et du directeur départemental de la Police Républicaine qui sont venus rassurer les enseignants, les élèves et les parents ont compris que tout est sous contrôle, les cours ont effectivement bien repris et durant toute la semaine dernière il n’y a eu aucune absence de la part des enseignants et aussi des apprenants. Tous les acteurs sont rassurés de ce que la sécurité est garantie ».

L’administration locale de Karimama est aussi fonctionnelle. Ce lundi 31 octobre, les Agents étaient à leurs postes respectifs. Le 1er adjoint au maire, Oumarou Médawa rassure. « C’est vrai que notre commune a été secouée il y a quelques jours par des individus armés non identifiés. Mais avec l’appui du Gouvernement ces derniers jours, nous avons constaté que la situation est en train d’être normalisée. Le calme est revenu au niveau de la commune grâce à l’intervention des Forces armées béninoises et de la Police Républicaine. Depuis ce temps, les activités agricoles, administratives et scolaires ont repris normalement. Aujourd’hui, la quiétude est revenue et les populations vaquent normalement à leurs occupations ainsi que les fonctionnaires de l’administration communale », confie-t-il.

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L’origine de cette ambiance sociale conviviale…

Comme le témoignent les différents acteurs rencontrés sur place, la reprise des diverses activités, celles agricoles, scolaires, administratives et autres par les populations est la conséquence directe de la réponse énergique du Gouvernement face aux incursions d’individus armés non identifiés. L’Etat central a en effet déployé dans toutes les contrées de la commune de Karimama, un impressionnant détachement de militaires, de policiers et des éléments de la garde nationale. Dans la ville, de jour comme de nuit, les éléments des différentes composantes de ces forces patrouillent pour sécuriser les biens et les personnes.

Sur le sujet, le capitaine Ibrahima Malick, commandant de la première compagnie de la Garde Nationale détachée sur place à Karimama explique et rassure. « Pas un seul centimètre carré du territoire ne doit être cédé à ces barbares. Nous sommes là pour leur donner l’insomnie de jour comme de nuit (…). Nous sommes projetés ici à Karimama pour prendre la position anciennement occupée par le poste de douane de Karimama autrefois vandalisé. Mon sous groupement tactique inter-armes est implanté ici depuis quelques semaines en vue de contrôler la zone, de ramener la quiétude au sein des populations, permettre la fluidité au sein de la commune de Karimama et assurer aussi les autres missions régaliennes ».

Son homologue, le commissaire de Police de première classe, Assani Kassim, commandant de l’unité opérationnelle n°2 de la police républicaine basée à Dassa-Zoumè et déployée sur place abonde dans le même sens. « Nous sommes venus ici il y a quelques semaines, lorsque la situation sécuritaire s’est dégradée. Nous avons mis en place le dispositif pour sécuriser (…) la population de Karimama. A notre arrivée ici, les écoles et les marchés avaient du mal à fonctionner. Mais nous avons intensifié les patrouilles de sensibilisation et on a rassuré les populations par notre présence effective sur le terrain (…). Les populations de Karimama ne vivent plus dans la peur ».

D. G.

SWEDD

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