Cimetière français de Ouidah : en voulant prier sur la tombe de son parent, un individu se fait voler sa moto

Célébrée tous les 1er novembre, la Toussaint est une fête d’origine religieuse. Elle permet d’honorer tous les saints de l’Église catholique. Elle est une occasion de « vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ. » La tradition veut alors que les vivants aillent fleurir la tombe des défunts, avec lesquels ils gardent ainsi le lien.

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Au Bénin, la tradition a été respectée ce 1er novembre 2022, où des milliers de citoyens ont pris d’assaut les cimetières où reposent leurs parents ou amis, pour déposer des bouquets de fleurs, allumer des bougies et prier pour le repos de leurs âmes.
C’est ainsi que ce mardi, un individu s’est rendu au cimetière français de Ouidah pour se recueillir sur la tombe d’un parent décédé depuis plusieurs années. D’après nos sources, une fois sur le lieux, au lieu de mettre sa moto au « garde vélo » circonstanciel, ce dernier a préféré mettre son engin à quelques mètres de l’entrée principale du cimetière, prétextant du fait qu’il n’a que quelques minutes à passer à l’intérieur. Mais pendant qu’il priait sur la tombe de son défunt parent, un voleur qui tournait en rond, a piqué sa moto et a donc disparu dans la nature. L’alerte lancée par les populations n’a pas permis de rattraper le filou qui était déjà très loin. Doublement attristée et dépassée par les évènements, la victime était obligée de retourner chez elle à pieds.

L.T.