Alertes sur de supposées menaces proférées contre Kandi par les terroristes : du pipeau ! « Nous, on est en paix ici », confient populations et autorités politico-administratives de la ville

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Les alertes signalant des menaces terroristes à Kandi n’étaient que de la pure intoxication. En réalité, cette ville représentant le chef-lieu du département de l’Alibori ne vit aucunement dans la psychose. C’est le constat fait ces derniers jours, au lendemain de la découverte d’une prétendue lettre de menace sur la porte d’une salle de classe de l’école urbaine centre.

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Administrations, Commerces, écoles et marchés de la ville fonctionnent normalement et les habitants de Kandi centre et des arrondissements périphériques vaquent librement à leurs occupations. Le ballet des camions provenant de Cotonou en direction de Niamey se poursuit. Les conducteurs de taxi-moto font toujours la navette et les institutions d’arbre à palabre toujours aussi remplies.

Rencontré dans la ville de Kandi, Sanni, Barro, chef de l’arrondissement de Sonssoro déclare : « Je viens du champ et j’ai fait un tour en ville. Dans mon arrondissement les gens continuent d’aller au champ, les marchés se tiennent régulièrement et les écoles fonctionnent bien. J’ai des parents qui habitent à côté de l’école où la lettre a été découverte et qui m’ont dit que tout va bien (…) ».

Des déclarations confirmées par El hadj Idrissou Aboubacar Issa, chef de l’arrondissement de Kandi 1. « Des gens disent des choses sur les réseaux sociaux qui ne sont pas vérifiées. Mais nous, on est en paix ici. Il n’y a qu’à faire un tour de ville pour le constater (…) ».

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TANGA David, directeur de l’école urbaine centre groupe E de Kandi, dont l’une des portes de direction a reçu la prétendue affiche, explique les actions menées. « (…). Après le constat, nous avons pris langue avec les autorités administratives qui nous ont rassurés et nous ont demandé de ne pas nous inquiéter par rapport à cette menace (…). Dans la soirée nous avons fait un conseil des maîtres et rencontré les autorités de la direction départementale des enseignements maternels et primaires qui nous ont rassuré que nous sommes en sécurité. Nous avons eu aussi une séance avec l’association des parents d’élèves et un communiqué a été élaboré et diffusé sur les radios locales. Depuis ce jour, l’école est sécurisée et nous travaillons en collaboration avec les autorités. Vous le constatez, les écoliers sont là et nous travaillons normalement (…) », a-t-il indiqué. Et ce n’est pas tout !

À quelques pas de l’école urbaine centre, se situe le collège d’enseignement général de Kandi 1. Dans ce lieu d’apprentissage aussi, les activités pédagogiques se poursuivent. Ce lundi 31 octobre, apprenants, enseignants et responsables de l’école sont sur les lieux. Le directeur de l’école Houssou Inoussa S. confie qu’il Il faut dire la vérité. « Il y a eu plus de peur que de mal, lorsqu’à côté, les primaires ont vu l’affiche. Les collègues ont paniqué. Mais il faut saluer la promptitude de l’armée et de la police. Ils sont venus nous rassurer. Il s’agit simplement d’une diversion des hors la loi pour créer la psychose dans les écoles de la ville. Depuis qu’il y a eu l’alerte, les activités n’ont pas cessé dans l’école et nous vaquons normalement à nos occupations. Il faut être serein et faire confiance en nos forces armées qui ont été promptes en prenant des dispositions pour nous rassurer (…) ».

Un tour des grandes artères et du marché central de la ville de Kandi permet de se rendre compte de cette agréable ambiance sociale régnant dans la commune. Les transactions entre commerçants et acheteurs ont toujours cours dans le marché. Dame Mohamed Mouniratou habitante de la ville, venue faire ses courses au marché, explique : « on entend juste parler des terroristes mais on ne les a jamais vus agir ici. Le marché est ouvert et je suis venue acheter comme je le fais toujours ».

Contrairement aux informations génératrices de la psychose généralisée, une conviviale ambiance sociale continue à régner à Kandi.

D. G.

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