Réunion des Cadres de l’OIF en Afrique: l’avenir du Français se retrouve en Afrique dixit le responsable de l’Observatoire de la langue française dans l’espace Francophone.
L’Afrique est le continent qui maintient et ranime la flamme de l’espérance, celle de voir la langue française rayonner dans le monde malgré la percée de plusieurs langues plaçant le français en cinquième position des langues les plus parlées dans le Monde. Pour beaucoup de spécialistes de cette langue réunis sur le continent cette semaine , malgré plusieurs contraintes nouvelles qui minent le développement de cette langue en Afrique francophone, cet espace demeure celui qui valorise mieux la langue .
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Pour Franck Dubois, un spécialiste français de la langue, l’avenir de la francophonie et de facto de la langue française est en Afrique et c ‘est pour cela la promotion de cette dernière pour son rayonnement international doit désormais tenir compte des réalités endogènes du continent africain. En effet , malgré que plus de 40 millions de francophones sur le continent africain s’échangent dans cette langue, elle connait aujourd’hui d’énormes régressions à tout point de vue. Le sentiment du rejet de tout ce qui vient de l’ancien colonisateur qui secoue plusieurs nations francophones africaines constitue une grave menace au maintien de la langue . Plusieurs spécialistes ont reconnu après plusieurs études que le sentiment anti- français est responsable du recul de la langue française dans l’espace car plusieurs nations ont opté clairement pour leur langue nationale comme langue de communication officielle dans les administrations refoulant le français jadis langue officielle au second rang. Si on sait que la langue est un puissant vecteur de communion entre les peuples et si on demeure dans la perspective de faire du français ,une langue puissante de part le monde, on se doit de corriger le tir reconnait un expert et cela passera par l’Afrique, ce continent dont la langue française a tant besoin. Pour y parvenir , les conférenciers ont suggéré la restructuration de l’organisation internationale de la francophonie en la rendant plus maniable, moins politique et très proche des francophones. Cela passera par l’organisation et la mise en place des fora entre jeunes francophones non seulement en Afrique mais aussi de part le monde en faisant aimer d’avantage la langue aux jeunes à travers des rencontres de brassage loin du folklore qu’on observe aujourd’hui où les chefs d’États se rassemblent périodiquement pour statuer sur l’état de l’espace à coup de grands discours sans lendemain.
Euloge V. ATINDEHOU.
