Préparatifs de la 23è Assemblée Générale de l’AIMF : Luc Atrokpo et Anne Hidalgo font un point d’étape

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Désignée à l’issue du congrès 2022 tenu à Abidjan en Côte d’Ivoire en juillet dernier, la ville de Cotonou s’active pour relever le défi d’une organisation réussie de la 23è Assemblée Générale de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF). A cet effet, le Maire de Cotonou Luc Sètondji ATROKPO et son homologue de Paris et Présidente de l’AIMF Anne HIDALGO ont fait un point d’étape des préparatifs. C’était à l’occasion d’une séance de travail élargie au Secrétaire Permanent de l’AIMF Pierre BAILLET le vendredi 18 novembre 2022.

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*Lisez ci-dessous les déclarations des deux autorités municipales à l’issue de leurs échanges*

*Luc  ATROKPO*

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«Nous sortons d’une réunion de travail avec  madame  le Maire de Paris. Après la réunion du bureau de l’AIMF,  nous avons abordé les questions relatives à l’organisation de l’Assemblée Générale de l’AIMF qui aura lieu à Cotonou. Il y a quelques temps, nous avons demandé officiellement au bureau de faire en sorte que Cotonou accueille l’AG et au dernier sommet que nous avons eu, ça a été concrétisé et c’est pour les 22 et 23 octobre 2023.
Ça nécessite toute une préparation, donc on a fait une réunion avec Madame le Maire de Paris et Monsieur le Secrétaire Permanent Pierre Baillet, où ensemble on a discuté de comment mettre les petits plats dans les grands afin que ce soit une réussite. Vous savez, un sommet où vous avez à accueillir entre 300 et 400 maires venus de tous les continents, ce n’ est pas chose aisée. Mais ce défi, aujourd’hui peut être  relevé grâce aux efforts consentis par le Gouvernement que nous voulons remercier. Sur le plan hôtelier aujourd’hui, il y a beaucoup des choses qui se font et qui verront certainement le jour avant cette période. Par rapport à la circulation dans la ville de Cotonou aujourd’hui, il y a beaucoup de choses qui ont pu se faire. Et comme le thème central c’est la culture, nous avons expliqué aux maires qui sont venus qu’ils ont des choses à découvrir. Dans le Bénin aujourd’hui, de Ouidah à Abomey en passant par Porto-Novo, il y a un tour touristique qui devrait pouvoir se faire et je crois que tout ceci placera Cotonou et le Bénin sur orbite. Il y en a qui entendent parler aujourd’ hui de la transformation du pays grâce au Gouvernement du Président Patrice Talon et qui n’ont jamais vu ça de leur yeux. Ce sera une occasion pour nous de vendre Cotonou, de vendre le Bénin et je crois que nous ferons tout ce qui est possible. Ça ne peut pas se faire sans le Gouvernement. Vous savez, il faut l’aspect sécuritaire, il faut l’ aspect organisationnel, il faut même l’aspect financier et pour tout cela, nous discutons avec le Ministère de la decentralisation, le Ministère des finances et avec le Gouvernement pour que nous ayons l’appui nécessaire pour relever ce défi. Et nous pensons que ce défi, nous pouvons le relever. Nous venons de le dire à Madame le Maire de Paris, que Cotonou sera une réussite.
Cotonou est une ville hospitalière, Cotonou est une ville qui accueille. Le béninois en général aime accueillir et je crois très bien que nos hôtes auront l’occasion de découvrir le Bénin et les Béninois. Je crois que là-dessus, nous n’avons pas de souci à nous faire . Vous savez que de plus en plus aujourd’hui au Bénin, les choses se font avec beaucoup d’exigences et il n’y a pas d’à peu près, il n’y a pas d’improvisation. Nous travaillerons en équipe avec ceux qui savent le faire et qui ont de l’expérience. Nous travaillerons avec le Protocole d’Etat, avec toutes les personnes qui peuvent nous aider à réussir une telle manifestation. Nous avons déjà introduit un courrier au Ministre de la décentralisation pour que ça passe en Conseil des ministres et je crois qu’après ça, nous nous mettrons ensemble pour vendre Cotonou et pour vendre le Bénin, qui aujourd’hui est un autre pays. Je vous remercie

*Anne Hidalgo*

«D’abord, la fierté pour nous Association Internationale des Maires Francophones de répondre à l’invitation du Maire de Cotonou, une ville et un pays de culture, d’arts où le thème sera notamment les arts urbains. Nous allons nous retrouver avec les maires de la Francophonie. Ça représente environ 300 personnes qui vont travailler ensemble, échanger ensemble leurs bonnes pratiques, grâce d’ailleurs à l’énergie de Cotonou et à la volonté du Maire de Cotonou de nous accueillir. Donc, nous allons commencer à préparer ce moment qui doit être un moment fort important pour notre association de maires francophones parce que nous avons beaucoup de choses à porter ensemble, mais aussi bien sûr pour la ville de Cotonou qui montre aussi son dynamisme et son ouverture. Et puis nous avons aussi eu l’occasion d’échanger sur le prochain accord de coopération, cette fois-ci entre Paris et Cotonou, entre nos deux villes, et dans un échange plus bilatéral nous allons pouvoir avancer. Moi j’ ai beaucoup d’affection pour le Bénin, j’ai même une petite filleule béninoise que je suis. Elle n’ est pas  à Cotonou mais dans le nord du Bénin et elle s’appelle Alida. J’ai personnellement aussi beaucoup d’affection et d’attachement pour ce beau pays et je suis vraiment très heureuse que nous puissions, grâce aussi à cette ouverture et cet engagement du Maire de Cotonou, nous projeter pour cette Assemblée Générale en octobre prochain qui sera un grand moment.
Tout à l’heure, l’une de nos collègues, la Gouverneure de Nouakchott nous disait «en fait , une ville ne déclare jamais la guerre à une autre ville». Nos villes sont des lieux de protection, des lieux de service, des lieux où on met  en place des politiques pour venir en aide aux populations, aux enfants, aux femmes, à nos aînés. On y met en place des politiques très concrètes pour, par exemple la mobilité, la culture, tous ces sujets qui font la vie quotidienne et donc dans des moments très difficiles. Le monde est effectivement aujourd’hui soumis à beaucoup de tension, à des crises multiples. Je crois que les villes sont aussi des pôles de stabilité parce que les maires sont des responsables politiques mais pas tout à fait comme les autres parce qu’ils ont vraiment en charge la gestion de services de proximité qui permettent aussi à nos concitoyens de vivre mieux. Et dans des temps aussi perturbés que ce que nous connaissons aujourd’hui, moi je crois beaucoup à ce rôle des maires. Et des maires qui travaillent ensemble pas contre les états, mais avec les états et qui sont quand même cette première ligne de front face à toutes les crises. On l’a vu pendant la crise de COVID, les maires étaient la première ligne de front. Et je crois qu’on a besoin aussi de cette connaissance très fine, très concrète et très pragmatique des maires pour pouvoir résoudre les grands défis du monde»

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