Campus d’Abomey-Calavi : vols, braquages, agressions à l’arme blanche…, l’insécurité de retour !

0 137
Banniere GKS

L’Université d’Abomey-Calavi au-delà du « haut lieu du savoir » comme on le clame, semble se transformer aujourd’hui en un véritable siège de l’insécurité. Sur le campus dirigé par le professeur Félicien Avlessi, les étudiants doivent désormais savoir à quelle heure sortir, les lieux à fréquenter et par où passer pour entrer au sein du campus. Le phénomène qui avait semblé reculer il y a quelques années, prend à nouveau de l’ampleur au lendemain au démarrage de la rentrée académique 2022-2023 et également à l’approche des fêtes de fin d’année.

- Advertisement -

Banniere carrée

Vol de téléphones, d’ordinateurs, d’argent, braquages à l’arme blanche…, voilà quelques exemples du grand désordre qui règne sur le campus au nez et à la barbe des autorités. La preuve qu’un grand réseau de banditisme s’installe petit à petit sur le campus et dans ses alentours. La conséquence immédiate est qu’il devient de plus en plus difficile pour les usagers de l’université de circuler librement à certaines heures et zones dans la maison universitaire. Pourtant, l’on se rappelle encore de la décision signée par le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi le 13 janvier 2022 qui annonçait des fouilles dans le rang des usagers. Cette décision accueillie à cœur joie par tous les étudiants et les usagers du campus n’a visiblement pas fait long feu. Les étudiants obligés de se rendre sur le campus très tôt vers 4 h, 5 h du matin pour se garantir une place, doivent encore se soucier des hors-la-loi qui s’installent au niveau des trous (entrées créées dans la clôture) par les étudiants eux-mêmes pour opérer.« Ces derniers jours, il y a trop de braquages dans la zone. Et surtout au niveau des trous là, il y a trop d’agressions au couteau. Au cours de leur dernière opération, ils ont failli couper la main d’une jeune fille parce qu’elle a résisté. Non seulement elle a perdu son téléphone, mais elle s’est finalement retrouvée à l’hôpital », raconte un étudiant. Les autorités à divers niveaux sont donc interpellées pour prendre leur responsabilité et garantir aux usagers de l’Université d’Abomey-Calavi, tranquillité et quiétude.

Ulrich ZINSOU

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

error: Content is protected !!