Publications obscènes et atteinte à la pudeur impliquant deux fidèles de l’URHC: le pasteur et son amante jetés en prison hier
Deux fidèles, une église et une partie de jambes en l’air captée à volonté par les acteurs. Après l’excommunication actée par l’église évangélique Union Renaissance d’Hommes en Christ (Urhc) contre deux fidèles pour des faits de »débauche et d’adultère », la justice est entrée en scène. Le caractère virale de la vidéo érotique du pasteur Bienvenu Mahadjade et dame Béatrice Dokouin, épouse Wehou n’a pas laissé indifférentes les autorités judiciaires. Selon des sources concordantes, après la vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux et des articles de presse, le procureur du tribunal de première instance d’Abomey aurait instruit les officiers de l’antenne régionale centre de la Brigade criminelle à l’effet d’ouvrir une enquête. Arrêtés puis placés en garde à vue, le pasteur Bienvenu Mahadjade et dame Béatrice Dokouin épouse Wehou ont été présentés au Procureur hier jeudi 26 janvier 2023. Selon nos sources, l’analyse des faits révèle que le pasteur Bienvenu Mahadjade et sa compagne de fortune ont volontairement enregistré leur vidéo puis ont facilité sa publication sur les réseaux sociaux. Le Procureur a décerné un mandat de dépôt contre le pasteur Bienvenu Mahadjade et dame Béatrice Dokouin épouse Wehou. Les deux amants sont poursuivis devant le juge des flagrants délits pour publication obscène et atteinte à la pudeur sans violence. L’audience est prévue au 30 janvier 2023. Par ailleurs, une source de l’église renseigne que plusieurs autres personnes sont vivement recherchées dans cette affaire pour avoir facilité la fuite de la vidéo. Les éléments de la brigade criminelle sont à leur trousse. Selon nos sources, ces autres suspects dans l’affaire sont ceux qui ont obtenu et diffusé sur les réseaux sociaux la vidéo à caractère pornographique dans laquelle le pasteur Bienvenu Mahadjade et dame Béatrice Dokouin se livraient à une partie de jambes en l’air.
Les faits qui se sont produits à Zakpota, plus précisément dans le village de Agondokpé remontent à décembre 2022.
La sanction de l’église Urhc
Avant l’action des autorités judiciaires, la hiérarchie du pasteur avait déjà pris des décisions punitives. Le pasteur Bienvenu Mahadjade et dame Béatrice Dokouin épouse Wehou, deux fidèles de l’église évangélique Union Renaissance d’Hommes en Christ (URHC) sont excommuniés dans la commune de ZA-KPOTA, département du Zou. La décision a été prise ce dimanche 15 janvier 2023 par les membres du comité suprême départemental Zou-Collines de l’église. Dans le communiqué, des responsables du Comité Départemental Zou-Collines de l’URHC signé par Cyrille Wadochedohoun, il est reproché au sieur Mahadjadé A. Bienvenu fidèle de la paroisse de Za-Kpota centre et dame Dokouin Béatrice épouse Wéhou fidèle de la paroisse de Doutin dans la commune de ZA-KPOTA des comportements de « débauche et d’adultère ». « Puisque Monsieur Mahadjade A. Bienvenu et Madame Dokouin Béatrice épouse Wehou, à cause de leur comportement de débauche et d’adultère rejettent la saine parole de Dieu souvent prêchée, Mr Mahadjade A. Bienvenu et Mme Dokouin Béatrice épouse Wehou sont excommuniés à partir de ce jour dimanche 15 janvier 2023 de l’URHC» peut-on lire dans le communiqué .
Par ailleurs ces deux fidèles, selon les responsables de l’église sont surpris en plein ébat sexuel dans des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, sont interdits de prendre part aux assemblées de l’église Union Renaissance d’Hommes en Christ (URHC). Selon les informations supplémentaires de votre journal Le Potentiel, le fidèle serait suppléant du responsable de l’église de Za-Kpota centre. La femme de son côté est mariée et mère de plusieurs enfants. Plus loin, dans différents audios qui ont circulé, les deux accusés ont essayé de se justifier. L’homme aurait expliqué que c’est l’œuvre du diable et la femme fait savoir qu’elle s’est donnée ainsi à la recherche du plaisir parce que son époux serait un homme impuissant depuis plusieurs années. Cette affaire remet en scène la question sur les bonnes mœurs à promouvoir dans le milieu religieux.
Brivaël Klokpê Sogbovi