Six (06) hauts responsables militaires maliens sont relevés de leurs fonctions. Sur la liste des personnes relevées de leur poste, on retrouve le chef d’état-major de l’armée de terre et celui de la garde nationale. C’est le conseil des ministres de ce mercredi 09 février 2023, qui a annoncé l’information sans pour autant apporter les raisons.
- Advertisement -
L’information jase dans les couloirs des forces de l’ordre maliennes depuis que le conseil des ministres a démis ces hauts responsables. Il s’agit principalement du directeur général de la gendarmerie nationale et de ses homologues de la gendarmerie nationale, de la sécurité militaire, du génie militaire et du directeur central des services de santé des armées. Ces responsables hiérarchiques militaires ont été purement et simplement remplacés. Mais, dans la même journée du conseil des ministres, trois (05) groupes armés du nord du Mali ayant combattu l’Etat central par le passé ont aussi fusionné, dans une période de crispation avec Bamako. Le pays est en proie à des attaques djihadistes depuis 2012. Dirigé par le colonel Assimi Goïta qui arrive à sa tête suite à un coup d’État en 2020, le président de la transition tente de rompre le contrat colonial avec la France.
Le lundi 06 février, Sergueï Lavrov était à Bamako pour une visite de travail. D’après Bamako, cette visite « matérialise la volonté ferme » des présidents Goïta et Vladimir Poutine « d’impulser une nouvelle dynamique » à leur coopération dans les domaines de la défense et de la sécurité ainsi qu’au niveau économique. Elle s’inscrit, également, « en droite ligne du choix politique opéré par le gouvernement de la Transition d’élargir et de diversifier les partenariats stratégiques », écrit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le Mali trouvera-t-il un souffle de vie en se tournant vers la Russie ? Bien malin qui pourrait répondre à cette interrogation. Pour le moment, des régions continuent de subir les attaques djihadistes.
Médard CLOBECHI
