Polémique autour de la nomination d’un expatrié à la tête de l’Anip : le Sgag-Ppg explique et dissipe les inquiétudes

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Le secrétaire général adjoint et porte-parole du Gouvernement, Wilfrid Léandre Houngbédji était sur les plateaux de télévision ce week-end où il s’est prononcé sur plusieurs sujets de l’actualité nationale. Il s’agit de l’augmentation du prix de la baguette de pain, de l’installation des membres de la délégation au contrôle de l’éthique dans l’enseignement supérieur et surtout de la récente nomination du Rwandais Pascal Nyamulinda à la tête de l’Agence Nationale de l’Identification des Personnes (Anip).

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Au cours de séance du mercredi 22 février 2023, le Conseil des ministres a procédé à la nomination d’un nouveau Directeur général de l’Agence Nationale de l’Identification des Personnes (Anip). Il s’agit du Rwandais Pascal Nyamulinda qui remplace désormais Cyrile Gougbédji. Seulement que le choix de cet expatrié pour gérer cette structure a du mal à passer chez bon nombre de Béninois qui estiment que ce dernier est mal placé pour veiller sur des données aussi sensibles que celles de l’Anip.
Invité ce week-end sur certaines chaines de télévision de la place pour se prononcer sur le sujet, le secrétaire général adjoint et porte-parole du Gouvernement, Wilfrid Léandre Houngbédji a tenu à faire quelques clarifications pour rassurer les Béninois.
À l’en croire, plusieurs Curriculum Vitae (CV) ont été enregistrés par le Gouvernement pour ce poste. Mais celui du Rwandais répondait parfaitement aux ambitions de l’exécutif. « En regardant le parcours, le profil au regard de l’objectif, il ne s’agit pas seulement en l’espèce de la simple administration de l’entité. Il y a aussi les aspects techniques, technologiques et en cela, celui qui a été nommé avait une longueur d’avance sur les autres, parce qu’il a une expérience avérée en la matière. Il a géré cette problématique déjà dans son propre pays. Ce qui n’était pas sérieusement le cas de nos compatriotes dont les dossiers ont été regardés par le Conseil des ministres », a-t-il laissé entendre.
Aux dires du porte-parole du Gouvernement, le souci a été de retrouver le profil pointu pour faire face aux exigences technologiques du moment face aux plaintes des uns et des autres. «Nous voulons corriger ça pour qu’à terme, qu’il y ait des niveaux de faiblesse qui soient totalement éradiqués et que le service soit optimal afin que nous ayons une satisfaction à la mesure de nos attentes lorsque nous y allons », a poursuivi Wilfried Léandre Houngbédji.

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Quid de la LEI à l’horizon 2026 ?

Beaucoup de citoyens béninois voient à travers la nomination de Pascal Nyamulinda, une manière pour le régime en place de contrôler la Liste Electorale Informatisée (LEI) en vue des élections générales de 2026 au Bénin. Le porte-parole indique que la gestion de l’état civil est une chose, la gestion de la liste électorale en est une autre. « N’ayez aucune crainte, aucun doute. Il n’y a aucune espèce de suspicion à entretenir du point de vue de ce qui pourrait se passer dans trois (3) ans par rapport au contrôle éventuel d’une liste électorale. D’ailleurs, ce n’est pas ça qui fait gagner les élections », a rassuré le Sga du Gouvernement.

L. T

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