Les résultats provisoires de l’élection présidentielle du samedi dernier au Nigeria continuent de faire des remous politiques alors que la commission électorale a annoncé pour le moment les grandes tendances dans les Etats. L’opposition conteste les résultats partiels et dénonce des manœuvres politiques.
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Trois (03) jours après le scrutin présidentiel, les Nigérians attendent toujours de connaître le prochain président. Pendant ce temps, le PDP, le principal parti d’opposition et le parti travailliste de Peter Obi contestent les résultats partiels connus jusque-là. Les deux partis de l’opposition dénoncent une certaine modification entre les chiffres annoncés dans certains Etats, et ceux téléchargés par les agents électoraux.
Pour l’un des sénateurs du PDP, l’APC a influencé la CENI. L’opposition dit avoir des informations sur des circonscriptions où les élections n’ont pas eu lieu, et où les résultats ont été préparés. « Nous avons des enregistrements de cas où les appareils électroniques n’ont pas été utilisés et où les résultats ont été prononcés » martèle le sénateur. Les contestataires accusent la commission de ne pas considérer leurs observations sur le terrain et les imposer ceux provisoires. Alors que la loi permet aux partis politiques de faire des observations. L’opposition entend ne pas baisser les bras face à ce qu’elle appelle de l’injustice politique. Qui des trois candidats favoris Atiku Abubakar, Bola Tinubu et Peter Obi, va-t-il succéder à Muhammadu Buhari ? Les prochains jours nous édifieront.
Médard CLOBECHI
