Limogeage de 26 fonctionnaires de Police à la Prison civile d’Akpro-Missérété : toutes les raisons qui ont motivées la décision
Suite au limogeage de 26 fonctionnaires de la prison civile de d’Akpro-Missérété, le département d’investigation de votre web média Le Potentiel a mené comme à son habitude une enquête express en vue de comprendre le soubassement de cette sanction collective contre 26 fonctionnaires en charge de la sécurité pénitentiaire. Ainsi, l’équipe s’est attelée avec son dense réseau d’information afin de vous serivr une information saine et digeste mais aussi incontestable. Des informations puisées de bonnes et différentes sources, tout est parti d’un live sur facebook et Tiktok qu’un détenu a fait. Les responsables de l’administration pénitentiaire ont ouvert une enquête pour comprendre comment ce détenu a pu avoir de téléphone et de connexion internet haut débit pour son live en direct. Le fruit des fouilles est écœurant au regard du contexte d’insécurité avec les menaces terroristes dans le pays. Il ressort donc des recoupements qu’il s’agit d’un vrai désordre qui s’était installé dans cette maison d’arrêt la plus sécurisée du pays. Ainsi, des fouilles dans les cellules de cette prison ont permis de saisir chez des détenus près de 600 téléphones haut gamme, des pockets WiFi et d’autres objets qui normalement sont interdits d’usage dans les prisons. Comment des téléphones et de grands pockets WiFi pourraient rentrer dans l’enceinte de la prison sans la complicité des policiers chargés de la sécurité ? De même, nos sources indiquent que des cybercriminels (Gay-mens) en détention préventive ou déjà condamnés continuaient d’utiliser des téléphones et s’adonnaient toujours de loin à leur sale besogne, aux activités illicites prévues et réprimées par le code pénal en vigueur au Bénin. Qu’est-ce qui expliquerait ces irrégularités alors que les agents de sécurité en charge de la garde pénitentiaire sont chargés de surveiller tout ce qui entre dans ces cellules et ont l’obligation de fouiller de façon sporadique les salles pour voir s’il y a éventuellement de téléphone?. Les différentes sources au sommet de l’appareil sécuritaire du pays indiquent aussi que les fouilles vont continuer dans les prochains jours et dans toutes les prisons pour continuer à décourager ces comportements qui n’assurent pas la sécurité des citoyens. L’on peut donc retenir que le limogeage du personnel de la prison civile de Missérété est très bien justifié et ces situations doivent interpeller tous les citoyens. Surtout que la prison civile de Missérété a au moins une centaine de détenus, des personnes soupçonnées des faits de terrorisme arrêtés à Porga surtout qui sont des Burkinabè, maliens et Nigériens. Avoir accès au téléphone, ceux-ci pourraient donner des informations sur la prison et personne ne peut connaître les conséquences. Il vaut mieux prévenir que guérir. Une autre source nous renseigne qu’il est probable que les 26 agents relevés écopent d’une sanction disciplinaire avec inscription au dossier.
Ulrich ZINSOU