Enseignement supérieur : Voici les 5 universités privées suspendues dans 2 départements

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Depuis quelques jours au Bénin, les portes de cinq (5 ) Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) sont fermées. Ceci, pour non respect de la législation en vigueur en République du Bénin en ce qui concerne la création et l’animation d’une université privée. Selon les informations, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique reproche à ces EPES essentiellement l’absence d’autorisation de création et d’ouverture de leur section anglophone. C’est fort de cela que ces cinq (5) Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) ont été mis sous scellés suite à une descente d’une équipe de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGES) le jeudi 6 avril dernier dans les locaux de ces établissements situés dans les départements du Littoral et de l’Ouémé.

Ci dessous les EPES suspendus :

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  • Ecole Supérieure des Technologies Avancées et de Management (ESTAM) à Akpakpa ;
  • Ecole Supérieure Panafricaine de Management Appliquée (ESPAM-FORMATION) à Agbokou, Porto-Novo ;
  • Haute Ecole de Gestion et du Journalisme (HEGJ) à Sèmè-Kpodji ;
  • Ecole Supérieure de Management (ESM) à Anavié, Porto-Novo ;
  • Institut Universitaire Courage (IUC) à Avrankou.

Lorsqu’on fouille un peu les textes en vigueur en République du Bénin, les Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) qui sont autorisés pour former dans la section francophone mais qui ont ouvert des sections anglophones de manière clandestine, risquent de faire face à de nombreuses sanctions. Au nombre de ces sanctions, il y a de la suspension temporaire, le retrait d’autorisation d’ouverture de l’EPES ou d’agrément de filières, ou la condamnation à une amende.

Ulrich Zinsou

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