Arnaque à grande échelle depuis la prison d’Akpro-Missérété: Plus de 50 personnes escroquées, témoignage émouvant d’une victime
Une arnaque à grande échelle a été opérée depuis la prison civile d’Akpro-Missérété par un détenu gayman appuyé dans ses manœuvres par des policiers. Dans ce dossier qui a vu escroquer plus de 50 marchands, plusieurs policiers sont arrêtés et déposés en prison. Selon les faits rapportés par une des victimes, le détenu en séjour à la prison civile d’Akpro-Missérété pour cybercriminalité s’est offert un confort dans la maison d’arrêt. Mieux il s’est érigé en roi avec des serviteurs qui ne sont rien d’autre que les policiers censés le surveiller. C’est alors qu’il a engagé depuis son palais à la prison civile d’Akpro-Missérété des personnes de l’extérieur qui lui font la collecte des numéros des marchands. Une fois qu’il a le numéro à son niveau, il se fait passer pour un agent MTN en appelant ses victimes à qui il demande d’insérer un code dans leur téléphone portable qui sert aux opérations de transferts. « Ce qui affiche code inactif. Et c’est suite à ça que l’interlocuteur demande d’insérer à nouveau un autre code qui permet de vider la totalité du compte des victimes », a laissé entendre la dame. «Moi ils ont réussi à escroquer 350.000 à ma fille qui gérait ma cabine pour moi ». Suite à une plainte que j’ai déposée, j’ai été contactée comme plusieurs autres victimes par l’Ocrc. On a été convoqué par la suite à la Criet le vendredi dernier. Sur les lieux je constate qu’on était plus de 50 victimes sur place pendant que d’autres n’ont pas pu effectuer le déplacement. À notre grande surprise, on nous présente un détenu qui se trouve être celui-là qui nous a escroqués. Il était en compagnie de 16 complices, tous mis aux arrêts. À l’audience, je m’aperçois qu’avec mes 350.000 j’étais la moins arnaquée comparée à d’autres dont les montants sont chiffrés à plus de 1.000.000 par victime. L’audience a été renvoyée au 26 juin et nous y a avons été convoqués », indique la victime qui informe par la même occasion que le détenu était aidé dans sa sale besogne par des policiers, garde prisonniers. Lesquels selon les témoignages autorisent même le détenu à se rendre au soin prétextant être malade. Une fois à l’hôpital ce dernier selon les témoignages offrirait à boire au docteur qui va jusqu’à lui laisser son bureau pour assouvir ses désirs avec des jeunes filles. Lesquelles filles ont été également interpellées puis relâchées. Sommes toutes, plusieurs policiers ont été mis aux arrêts ainsi que d’autres complices du détenu, sa sœur et le mari de cette dernière.
Abbas T.