Commune de Copargo : rébellion des élus UPR et BR contre leurs formations politiques
Les conseillers communaux de Copargo désavouent leur maire. À travers une déclaration adressée aux responsables des partis UPR et BR, les conseillers après consultation de leur base exigent le départ pur et simple de leur collègue à la tête de la ville de Copargo dans le département de la Donga.
La crise au sein du communal de Copargo s’enlise davantage. Malgré les recommandations qui seraient faites par le Président de la République aux chefs de partis de la mouvance ( UPR et BR), les conseillers communaux exigent un vote de défiance contre le maire et ses deux adjoints, et la désignation des présidents des commissions permanentes du conseil communal. Selon la déclaration des neuf (09) conseillers, en ce qui concerne le vote de défiance, il a été impossible d’obtenir une concession pour maintenir le maire et ses adjoints à leurs postes. » Nous avons enregistré une plus grande radicalisation et des frustrations de toutes les composantes politiques de la commune qui déplorent le traitement à elles faites par le maire et son équipe du fait de leur appartenance à un parti outre que le leur « explique le porte-parole des conseillers. Ils sont revenus sur le nœud de la crise qui n’est ni une guerre entre les partis UPR et BR mais plutôt un malaise au sein de la commune. Car, même des cadres des FCBE ex-parti du maire Ignace Ouorou exigent jusque-là son départ de la tête de la commune. Sur le point du choix des représentants des commissions permanentes, les conseillers ne sont pas allés du dos de la cuillère avant de donner leur position. À les en croire, la désignation est réglementée par la loi, notamment le code électoral. Et, c’est le parti qui a obtenu la majorité absolue des sièges qui désigne les présidents des commissions permanentes du conseil Communal. Par conséquent, c’est les FCBE qui doivent procéder aux désignations. L’on pourrait tenter de se demander si cette crise qui emporte Copargo n’est-elle pas loin d’être terminée ?
Lire l’intégralité de la déclaration