Éclairage public sur les axes routiers d’Abomey-Calavi: Angelo Ahouandjinou oublie les lampadaires et feux tricolores en panne
Les axes routiers de la commune d’Abomey-Calavi dans le département de l’Atlantique souffrent de lampadaires et les feux tricolores eux méritent entretien et réparation. C’est assez étonnant pour une grande commune, élevée récemment au rang de statut particulier, mais c’est la réalité sur presque tous les axes parcourus lors d’une descente.
De Godomey en passant par Houédonou, carrefour IITA, UAC et Bidossessi, Pahou et longeant Akassato et autres, les lampadaires installés sont pour la plupart non fonctionnels et plongent ces voies dans une obscurité indescriptible. Les usagers, pour la plupart vivant dans la ville, sont obligés de vivre ce calvaire qui vient s’ajouter à l’état dégradé des axes et l’embouteillage auquel ils font face tous les jours au retour des activités à Cotonou ou dans les communes environnantes. L’état des différents feux tricolores installés sur les différents carrefours de la commune est tout aussi préoccupant. Ceux-ci finalement sont remplacés par les policiers, obligés de réguler la circulation et de mettre de l’ordre dans la conduite des usagers très souvent indélicats.
Le phénomène est remarqué précisément au niveau du carrefour Kpota, Bidossessi, l’UAC, IITA etc. Cela est à la base de nombreux cas d’accidents de la route et des pertes en vie humaine.«La dernière fois, un conducteur de tricycle « Kloboto » m’a cogné vers Cocotomey. Parce qu’il avait dit qu’il ne voyait pas bien et ne m’a pas vu sur le côté », déplore Fiacre A. boulanger à Pahou.
Devenue depuis plusieurs mois une ville à statut particulier, Abomey-Calavi au-delà de tout est loin de présenter les caractéristiques visibles d’une ville de cette nature. Aucun axe parcouru, aucun feu tricolore expérimenté n’est sans la moindre panne. « Rien ne marche, on a tellement appelé les émissions radios pour informer les autorités, mais rien n’a changé. Ils viennent juste nous faire des promesses lors des campagnes électorales. Ce n’est pas bon », confie un usager rencontré qui a ajouté que cela explique la multiplication des accidents au niveau de PK14 et surtout devant l’UAC. « Au moins, qu’ils pensent à la vie de nos enfants étudiants », a réclamé ce conducteur anonyme. Face à ces différentes situations, la question qui vient à l’esprit est de chercher à savoir ce que font le conseil communal d’Abomey-Calavi et l’État pour éclairer la commune.
L’éclairage public et la réparation des feux tricolores : le dernier des soucis d’Angelo Ahouandjinou ?
Le Maire de la commune d’Abomey-Calavi Angelo Ahouandjinou a visiblement oublié l’éclairage public et l’état des feux de circulation dans sa commune.Depuis plusieurs années que cette situation persiste, les cris de cœur des citoyens de la cité dortoir n’ont eu comme réponse que son silence et celui de son conseil communal. Abomey-Calavi, à l’instar de Cotonou, Porto-Novo et Parakou, ne mérite-t-elle pas des routes éclairées, régulées par des feux fonctionnels ? Qu’est-ce qui explique ce délaissement et ce désintérêt face à ce problème d’ordre public ?
Même si l’État central a aussi une certaine partition à jouer, il est quand même de la responsabilité de la commune d’alerter les services compétents. Il est donc impératif que l’Etat et la commune d’Abomey-Calavi coordonnent leurs actions pour donner à la cité-dortoir sa valeur de ville à statut particulier, abritant la plus grande université publique du pays et présentant une forte démographie.
Ulrich ZINSOU