Moyens roulants de l’État réformés et vendus à des particuliers : véhicules à plaques bleues et rouges, des faussaires à traquer

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Les véhicules plaques bleues et rouges qui sont en circulation sur les voies sont-ils tous en règle ? Cette question ne devrait pas se poser si des faussaires n’avaient pas pris en otage ces plaques de distinctions officielles. En effet, des imposteurs se pavanent sur les routes du pays à bord de véhicules administratifs ou spéciaux utilisés autrefois par des acteurs institutionnels. Ces véhicules réformés ont été vendus par l’État à des particuliers à un moment donné. On le sait tous, ces véhicules de fonction ou ces véhicules officiels sont souvent immatriculés avec des plaques bleues ou rouges. Cette distinction de plaque permet facilement de les identifier en circulation pour leur accorder un certain privilège pour des questions d’urgence de mobilité. Ces véhicules sont moins contrôlés par les hommes en uniforme postés sur les voies. Mais malheureusement, l’usage que font certains particuliers après l’achat des véhicules administratifs plaques bleues ou plaques rouges laisse à désirer et pose aussi des problèmes de sécurité. En effet, à l’issue des réformes, plusieurs véhicules administratifs ont été cédés à des tiers. En de pareilles circonstances, la procédure oblige les nouveaux propriétaires des véhicules à accomplir les formalités complémentaires à la douane. Il s’agit notamment de la mutation de nom qui laissera cours aussi à un changement de plaques. Ainsi, les utilisateurs de ces véhicules administratifs ne devraient plus circuler avec les plaques bleues et rouges. Mais la réalité est toute autre. Les acheteurs desdits véhicules ne font plus les formalités pour se conformer à la réglementation en vigueur. Dans les villes et campagnes, ces véhicules réformés sont remarquables sur les routes avec les plaques bleues et rouges. À bord, des citoyens ordinaires sans titre officiel. Par exemple, même des véhicules série AD RB, utilisés au cours de la 4e législature (2003-2007) sont toujours en circulation avec les plaques officielles. Plusieurs autres véhicules officiels sont aussi en circulation et servent de couverture pour les utilisateurs auteurs d’actes peu commodes et peu recommandables dans le pays. Dans cette affaire qui a tout l’air d’une arnaque, ces citoyens se font passer pour ce qu’ils ne sont pas et profitent des commodités attribuées aux véhicules plaques bleues, plaques rouges sur les voies. De véritables imposteurs qui narguent les services de l’État en refusant d’aller remplir les formalités indiquées pour changer les plaques. Un tel contexte commande que les services compétents du ministère de l’Économie et des Finances et toutes les autres structures habilitées déclenchent un contrôle sur les voies.  » Zéro véhicule fictif à plaque bleue ou rouge ». Ce type d’opération permettra par exemple d’extirper de la circulation les imposteurs qui narguent tout un peuple sur les voies publiques. Par ailleurs, les bases de données doivent permettre de répertorier les véhicules à plaques officielles attribuées qui n’ont jamais été enregistrés au niveau des services de la douane pour les formalités de mutation et de changement de plaques. Les services sécuritaires doivent être plus attentifs à tous ces véhicules à plaque bleue ou rouge. Car, il n’est pas exclu que ces imposteurs se réfugient dans ces véhicules pour commettre des impairs. À l’heure où le Chef de l’État a donné le ton de la promotion des valeurs de travail et de respect des textes de loi de la République, la pagaille qu’offrent ces usagers indélicats des véhicules réformés doit cesser.

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B. K. S

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