Message d’Arsaaf pour le développement durable de l’Afrique : Jean-Claude Amoussou prône l’indépendance économique des nations

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Martin Akpo, directeur général de l’alliance pour le renforcement de la sécurité alimentaire (Arsaaf), dans son message mensuel aux jeunes africains et aux producteurs agricoles à l’orée de l’accession du Bénin à la souveraineté nationale et internationale, recommande l’indépendance financière et économique à ce que vivent les pays africains aujourd’hui. Dans le message délivré par Jean-Claude Amoussou, le chargé à la communication de l’Arsaaf, il est évident que seul un changement de paradigme peut aider à sortir l’Afrique de l’ornière via la sécurité alimentaire. Jean Claude Amoussou a insisté dans son adresse que l’Eldorado n’est pas ailleurs, mais chez soi.

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(Lire l’intégralité de son message)

MESSAGE À LA NATION D’ARSAAF SARL À L’OCCASION DU 63 EME
ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DU BENIN

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Le Bénin, notre cher pays, à l’instar de la majorité des Etats de l’Afrique Subsaharienne, a accédé à l’indépendance complète le 1er août 1960.
Cette année 2023, il célèbre le soixante-troisième anniversaire de son indépendance.
Pour rappel, dès 1962, un prophète de mauvais augure, un agronome tiers-mondiste et socialiste, René Dumont publiait un livre au titre tonitruant : L’Afrique noire est mal partie. Il dénonce en premier lieu les effets délétères de la colonisation et regrette que l’aide occidentale à l’Afrique fasse fi des besoins de la population.
L’effort sur l’éducation est par exemple concentré sur l’enseignement supérieur. Il forme des juristes, des économistes, des intellectuels ou des médecins totalement inadaptés aux besoins de leur pays de sorte qu’ils n’ont d’autre choix, une fois diplômés, que d’émigrer en Occident ou de travailler pour les organisations internationales.
Rien n’est fait par contre pour former de bons professionnels, ouvriers ou techniciens, dans l’agriculture ou l’industrie.
Aujourd’hui comme autrefois, les sociétés d’Afrique noire sont fondées sur la solidarité familiale. C’est sur la famille élargie ou le clan que chacun compte pour sa protection et son avancement, bien plus que sur ses mérites personnels.
Si la célébration de la date anniversaire d’accession à l’indépendance des Etats africains est une tradition, il importe de s’interroger sur l’effectivité de ces indépendances. Un simple détour de ce qu’on a appelé « le triangle de la souveraineté » à savoir la monnaie ou l’économie, l’armée ou la défense et la sécurité et le droit permet de se rendre à l’évidence qu’en fait, entre ces Etats et le concept d’indépendance, il y a un fossé abyssale, pour ne pas dire il y a loin.
En effet, nos ancêtres ont certes acquis de haute lutte et parfois au prix de leur vie, l’indépendance politique. Il appartient aujourd’hui à la génération actuelle d’aller chercher l’indépendance économique sans laquelle, point de salut ni de développement. Et cette indépendance économique passe nécessairement par l’indépendance alimentaire ou encore l’autosuffisance alimentaire.
C’est à cette œuvre salutaire d’utilité publique que l’Alliance pour le Renforcement de la Sécurité Alimentaire (ARSAAF) dirigée par Martin AKPO s’attèle, en cherchant à apprendre à la jeunesse béninoise à pêcher plutôt que de lui donner du poisson.
Comme l’a dit le père de la nation ivoirienne, le Président Félix Houphouët-Boigny, ‘’ l’Homme qui a faim n’est pas un homme libre. Celui qui est écrasé par les préoccupations matérielles n’a ni le temps, ni le courage, ni la force de s’élever au-dessus des contingences immédiates et de se conduire en être pensant’’.
Jeunesse béninoise, africaine et du Monde Noir, mobilisons nos énergies pour l’Afrique au lieu de défier, en pirogue, les vagues meurtrières de la Méditerranée ; braver les barbelés de Lampedusa pour atteindre l’Europe esclavagiste, impérialiste et néocolonialiste.
Là-bas, c’est la neige en hiver, la canicule en été. Ce n’est pas l’Eldorado. Le paradis sur cette terre, c’est en Afrique, c’est au Bénin.

  • Nous sommes tous des paysans, des fils, des arrières petits-fils de paysans ;
  • Nous nous sommes mis ensemble pour former une communauté de travail et un centre de partage des ressources que nous appelons affectueusement ‘’la grande famille ARSAAF SARL BENIN’’ ;
  • Nous voulons améliorer nos revenus et jouir de conditions de vie décentes grâce à notre métier ;
  • Notre métier consiste dans la valorisation des filières de productions vivrières porteuses ;
  • Pour ce faire, nous avons décidé de nous constituer en chaine des valeurs qui part de la production à la consommation, y compris à l’exportation au sein des filières de productions vivrières porteuses ;
  • Nous comptons d’abord sur nous-mêmes pour former une entreprise communautaire à base solidaire ;
  • Nous sommes convaincus que, grâce à la maitrise des bonnes pratiques des affaires, nous parviendrons à conquérir des clients solvables ;
  • Nous privilégions les valeurs partagées suivantes : la qualité totale et la recherche de l’excellence au service du nouveau Bénin émergent ;
  • Nous nous appuyons sur de solides réseaux de contacts et de distribution, pour occuper des positions durablement rentables sur les différents marchés, au plan local, national, régional et international ;
  • Nous mobilisons nos propres ressources humaines, logistiques et financières que nous affectons aux facteurs clés de succès ;
  • Nous nous sommes approprier le principe de la responsabilisation en profondeur par lequel nous privilégions l’auto responsabilisation, l’auto promotion et l’auto gestion ;
  • Chaque membre de notre famille est rémunéré en fonction de sa contribution à la création de la richesse collective ;
  • Par-dessus tout, notre crédo est le suivant : chacun pour tous, et tous pour chacun.
    Unis et solidaires, nous soulèverons des montagnes.
    Vive la République du Bénin !!! Nous vous remercions.

CellCom/Arsaaf Bénin

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