Représentation de la pièce ‘’Vieux le père, dieu le fils’’ à LE CENTRE : une œuvre qui sensibilise sur la succession dans l’héritage
L’espace artistique et culturel LE CENTRE a accueilli le 28 juillet dernier, la représentation de la pièce de théâtre intitulée ‘’Vieux le père, dieu le fils’’. Une œuvre qui met en exergue la problématique de la succession dans l’héritage dans les familles en Afrique. Le public de Lobozounkpa et environ est venu en grand nombre assister à cette représentation qui conscientise.
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En Afrique en général et au Bénin en particulier, la succession reste un sujet préoccupant. L’espace d’art et de culture LE CENTRE comme à ses habitudes a voulu sensibiliser sur la thématique à travers la pièce de théâtre ‘’Vieux le père, dieu le fils’’. Une œuvre écrite par le comédien et humoriste togolais
Marléne Douty, mise en scène par Codjo Donatien Sodégla et présentée par des comédiens de la session théâtre de l’Union Culturelle et Artistique des Etudiants (UCAE) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac).
Sur la scène ce vendredi soir et dans un décor particulier, de jeunes acteurs dans des rôles différents ont égaillé le public ayant effectué le déplacement. Dans cette représentation scénique, Herman Kehounde dans le rôle de Cibe qui était un homme suffisamment riche par le passé, a dû céder sa maison à un certain John Kanza compte tenu de certaines difficultés existentielles. Le fils de ce dernier Babakam Kanza a voulu conquérir une jeune demoiselle qui a souhaité coûte que coûte voir son père. Et pour atteindre son objectif, il met la pression sur Cibe afin qu’il se passe pour son géniteur. Mieux, Babakam Kanza a mis tout en œuvre pour être l’héritier légitime.
Malheureusement, Mireille Todonougbo appelée ‘’chacha la merveille’’ l’a interrompu dans son élan et a brisé son rêve. Dans une complicité parfaite avec d’autres acteurs en arrière-plan de la scène (Mascool Akpemon, Roland Hounkpègan, Maurice Vodinou, Adonis Hounon) et sous des ovations nourries, cette troupe de l’Uac a su tenir en haleine le public acquis à sa cause. « Quand les parents vieillissent un peu, les fils se prennent déjà pour des dieux et font des programmes sur l’héritage des parents. C’est ce que l’auteure a essayé de décrire. C’est un phénomène social que nous avons voulu mettre en scène pour sensibiliser. La question de succession se pose dans tous les pays africains et au Bénin en particulier. Les jeunes se laissent aller à de la paresse parce que leurs parents sont aisés », nous explique le metteur en scène.
Présent dans le public vendredi dernier, Médard Zinsou s’est réjoui de la thématique mise en scène. « Il y avait une entente entre les acteurs et j’ai trouvé ça très intéressant », a-t-il confié. Ulrich Abalo qui était également de la partie, révèle que les conflits d’héritage sont légion au Bénin et aboutissent parfois à des tensions. A ses dires, ce spectacle organisé par LE CENTRE, reflète la réalité et va contribuer à changer les mentalités.
L.T.
