Veille citoyenne, plainte et dénonciation d’actes de mauvaise gouvernance : la Criet aux trousses d’un sage de la Cour Constitutionnelle

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Quelques semaines seulement après l’installation de la 7ème mandature de la Cour Constitutionnelle, un de ses membres se trouve au-devant de l’actualité. Et pas de la meilleure façon des choses. En effet, l’un des sept sages de la Cour Constitutionnelle est visé par une plainte déposée au secrétariat de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) le 22 mai 2022. Étalée sur sept (7) pages et soutenue par des éléments de preuves d’une centaine de pages, la plainte est formulée par un citoyen engagé dans la veille citoyenne, responsable d’une grande ONG ayant un accord de siège acté par l’État béninois. Il est reproché au sage de la Cour visé par la plainte, des actes de mauvaise gestion du patrimoine public dans ses précédentes fonctions administratives et politiques. Suivant les procédures appropriées et à la suite de la réception de la plainte, la CRIET a fait un soit transmis ayant pour référence ST n° 1018 du 24 mai 2022 au commissariat de la brigade économique et financière. En tenant compte du statut de membre de la Cour Constitutionnelle, le sage visé sera au moins écouté par les officiers de police judiciaire? Difficile de répondre. Mais il devra répondre aux questions et apporter des éléments de réponse face aux documents de preuves annexées à la plainte et qui sous-tendent les accusations contre sa personne. Si pour l’heure, le sage visé jouit de la présomption d’innocence et qu’il serait hasardeux de l’accabler, il est aussi connu que la présomption de culpabilité existe. Dans l’un ou l’autre des cas, cette affaire qui émerge dans l’actualité n’honore guère la Cour Constitutionnelle dont la crédibilité dépend aussi de celle des membres qui la composent.

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Brivaël Klokpê Sogbovi

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