Une transition de trois (03) et un dialogue national inclusif dans un délai de 30 jours. Ce sont les deux (02) principaux points évoqués par le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani dans une déclaration lue samedi dernier sur la Télévision Nationale du Niger. Selon lui, cette transition ne saurait aller au-delà des trois années. « Notre ambition n’est pas de confisquer le pouvoir », a indiqué le général Abdourahamane Tiani dans son allocution. Par la suite, il a annoncé la convocation d’un « dialogue national » qui devra formuler des « propositions concrètes » sous 30 jours, afin de poser « les fondements d’une nouvelle vie constitutionnelle ».Mais de son côté, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) rejette ces propositions faites par les putschistes au pouvoir. Sur BBC, le commissaire à la Sécurité de l’organisation sous-régionale, Abdel-Fatau Musah a fait savoir qu’aucune transition ne saurait être acceptée dans le pays de Mohamed Bazoum.« La CEDEAO n’accepte plus aucune transition prolongée dans la région. Ils (les militaires au pouvoir) doivent juste se préparer à passer le relais dans les plus brefs délais. Plus tôt, ils rendront le pouvoir aux civils, plus tôt, ils se concentreront sur leur responsabilité première qui est de défendre l’intégrité territoriale du Niger », a déclaré M. Musah.
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Ulrich ZINSOU
