Lutte contre l’extrémisme violent : les femmes parlementaires du Bénin en formation à Parakou
L’Institut Parlementaire du Bénin (IPaB) en collaboration avec le Caucus des Femmes parlementaires du Bénin avec l’appui technique et financier de l’International
Republican Institute (IRI) organise du 22 au 24 août à Parakou, une formation sur le rôle des femmes parlementaires dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent au Nord-Bénin.
Dans son mot introductif à cette formation, la présidente WROP-BENIN, l’un des partenaires de l’activité, a rappelé que cette formation sur l’extrémisme violent s’inscrit dans le cadre du Plan d’actions des Nations Unies et vise à renforcer les capacités des acteurs locaux à prévenir et à combattre ce fléau qui menace la paix et la sécurité dans le monde. À l’en croire, la prévention de l’extrémisme violent représente pour le Bénin un défi collectif important et très préoccupant.
La présidente du Caucus des femmes parlementaires du Bénin a pour sa part exprimé une pensée pour les victimes directes et indirectes de l’extrémisme violent dans le monde et au Bénin en particulier.
Aussi, a-t-elle salué les efforts du gouvernement béninois et soutenu l’engagement de tous les acteurs, institutionnels ou non, pour la prévention de toute forme de violence. Le directeur de cabinet et représentant du président de l’Assemblée Nationale, Mathieu Ahouansou a rappelé les mécanismes mis en œuvre tant au niveau national, régional qu’international afin de lutter contre l’expansion des groupes armés, terroristes et extrémistes religieux. Entre autres mécanismes, il a cité la loi n°2018-17 du 25 juillet 2018 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, la création de la Cour de répression des Infractions économiques et du Terrorisme (conformément à la loi n°2020-07 du 17 février 2020). Le directeur de cabinet du président de l’Assemblée Nationale a également fait cas des efforts constants du gouvernement pour augmenter les effectifs des forces de défense et de sécurité, en renforçant également les services de renseignement en équipements techniques et en moyens humains pour plus d’efficacité.
Signalons que les débats de la première journée ont tourné autour de quatre communications, à savoir : « Radicalisation, Extrémisme violent, Terrorisme, Djihadisme : comprendre les concepts pour mieux les aborder « , « La question des groupes ethniques dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme » présentés par Dr Aziz Mossi, Sociologue, Expert EVT, « Extrémisme violent et terrorisme au Bénin : causes, manifestations et conséquence » présenté par Odilon Koukoubou, Chargé de Projet IRI Bénin, « Les femmes dans les groupes extrémistes violents en Afrique de l’Ouest » présenté par Estelle Djanato, Spécialiste des questions de sécurité et du genre.
Source : Cell-Com/AN
