Ouverture de la 2e session ordinaire à l’Assemblée nationale : voici ce que Louis Vlavonou attend de ses collègues députés

Les travaux de la 2e session ont été lancés ce mardi 31 octobre sous la coupole du Président de l’Assemblée nationale Louis G. Vlavonou. Lors de cette cérémonie d’ouverture, le président de l’institution n’est pas allé du dos de la cuillère avant d’exprimer ses souhaits et attentes pour la nouvelle session.

<< je saisis cette opportunité pour nous inviter à prendre de la juste distance afin de dissuader notre regard à embrasser les questions des exigences politiques, sécuritaires, sanitaires et démocratiques qui engagent le développement durable de notre chers pays le Bénin >> introduit le Président de l’Assemblée nationale à l’endroit de ses pairs. Louis Vlavonou, a tenu un discours philosophique, qui englobent les valeurs fondamentales et les principes de vie, et d’équipe dans l’optique de rassembler ses collègues autour d’un idéal. À l’en croire, cette session est importante, et les uns et les autres doivent être perspicaces dans les analyses afin de mieux redonner de l’espoir aux populations.

Le respect mutuel et le vivre ensemble

<< Nous ne devons pas contraindre le respect de l’autre qui doit caractériser nos relations au sein de l’hémicycle >> interdit le Président qui fait savoir que le respect n’est pas le fruit d’un intérêt calculé mais plutôt la mémoire qui donne sans forme en trouvant les mots et les gestes appropriés, Il est au fondement de la vie démocratique.  » Le respect s’incarne aussi dans les institutions et les institutions sont elles-mêmes à respecter pour les services qu’elles accomplissent. Mais, elles appellent plus encore à respecter la reconnaissance et la volonté du vivre ensemble » explique le numéro 01 des parlementaires qui voudrait que l’institution prime au-dessus de l’intérêt supérieur et non soit un terrain de rivalité. Sur la question, il convie ses collègues au respect mutuel tout au long de cette deuxième session qui s’ouvre pour la vitalité de la démocratie béninoise.

Médard CLOBECHI