45 jours après le démarrage de la rentrée scolaire 2023-2024 : le gouvernement dresse un bilan positif
Gestion assurée des AME, fonctionnement des cantines scolaires et les différentes réformes exposées
La rentrée scolaire et académique 2023-2024 a démarré au Bénin depuis le lundi 18 septembre 2023. 45 jours après, le gouvernement a dressé un bilan. C’est à travers une conférence de presse animée ce mercredi 8 novembre 2023 par les ministres des trois (03) ordres de l’enseignement.
Cette rencontre avec la presse pour faire un point des activités pédagogiques dans nos écoles, est le premier numéro d’une série d’autres qui interviendront désormais par trimestre. Après avoir lancé de manière officielle la rentrée il y a plus d’un mois, le gouvernement a tenu à échanger avec les professionnels des médias pour leur expliquer l’état des lieux dans les écoles actuellement et dans les universités. À ce titre, il était question d’évoquer une panoplie de questions relatives aux apprenants, au personnel enseignant et autres. De manière générale, il convient de noter que l’école béninoise se porte à merveille, vit ses beaux jours et les acteurs continuent tous les jours de bénéficier des réformes mises en œuvre par le gouvernement dans le sous-secteur. «Tout le monde se rend compte que la rentrée a été effective depuis le 18 septembre 2023. Pour la réussir, nous avions, à partir du calendrier scolaire, mené toutes les activités qui ont été prévues dans la période de pré-rentrée. On s’est assuré au niveau des trois ordres des dispositions qui ont été prises au niveau des différentes écoles, des différents établissements pour s’assurer que dès le premier jour, les cours vont démarrer effectivement. Alors, nous avons fait l’heureux constat que cela a été le cas. Les cours ont réellement débuté depuis le 18 septembre 2023 avec les apprenants à tous les niveaux que ce soit la maternelle et, le primaire, secondaire, général, Technique et au supérieur aussi. Les cours se poursuivent normalement, sans anicroche, les classes ont été mises à disposition, le personnel enseignant aussi», a confié le Ministre des Enseignements Maternels et Primaires (MEMP) Salimane Karimou.
Mieux, dans son intervention, il a tenu à indiquer que les dispositions ont été prises également par le gouvernement pour s’assurer que les écoles touchées par les inondations et à l’insécurité n’échappent à cette réalité. À ce niveau, le MEMP a fait savoir qu’il a été mis en place un programme spécial pour les écoles qui sont touchées par les crues et même un système de déploiement des apprenants dans d’autres écoles afin d’être au même niveau d’enseignement.
C’est une approche innovante que le gouvernement a mise en place en vue de permettre à tous les enfants de suivre les cours dans de meilleures conditions et de suivre le programme comme les autres. Par ailleurs, sur la question de l’insécurité, Salimane Karimou a renseigné dans son point de presse que sur 12 écoles qui sont fermées dans deux (02) départements en raison de l’insécurité, trois (03) ont rouvert leurs portes pour le compte de cette nouvelle rentrée. Progressivement, d’autres actions sont expérimentées par les acteurs pour le bonheur des écoliers dans ces zones dites « rouge ».
L’autre sujet qui a fait l’ objet de cette conférence de presse est la question des cantines scolaires. À ce niveau, le gouvernement a tenu à rassurer les journalistes. Depuis le 18 septembre jour de la rentrée, les cantines scolaires fonctionnent. Les écoliers mangent les des repas chaud par jour avec un taux de rétention de plus de 90%. «Les cantines scolaires ont démarré depuis le 18 septembre et fonctionnent à merveille jusqu’aujourd’hui, je dirai sans anicroche. Donc, on peut vous dire qu’à l’heure actuelle, tout fonctionne normalement au niveau du sous-secteur des enseignements maternels et primaires», dira le MEMP.
Des efforts remarquables consentis au profit des AME
Dans son objectif d’une rentrée réussie et plus inclusive, le gouvernement a porté une attention particulière aux Aspirants au Métier d’Enseignement (AME). Dans ce cadre, la vision de chaque classe avec son enseignant est aujourd’hui une réalité. Selon les conférenciers, que ce soit dans le primaire, le secondaire ou le supérieur, le gouvernement est dans une vision de professionnalisation. À en croire le ministre des Enseignements secondaires, de la Formation Technique et Professionnelle, Yves Chabi Kouaro, les réformes entreprises permettent aujourd’hui de s’assurer que l’aspirant ait les heures de cours indiquées et s’occupe d’établissements suffisants. Même si des difficultés sont toujours sur tapis, les milliers d’enseignants dans la base continuent d’être déployés petitement pour occuper toutes les salles de classe. Les mêmes réformes impactent l’enseignement supérieur, avec les mécanismes de suivi et autres. Les actions permettent aujourd’hui de quitter un taux de réussite scolaire de 40% en 2017 à 78% aujourd’hui. Le Bénin est donc désormais une référence en matière d’éducation dans la sous-région, a martelé les membres du gouvernement.
Ulrich ZINSOU