Accusations de harcèlement, d’abus sexuels et d’adultère : Un militaire gradé  »se tape » sa subalterne, l’affaire devant le tribunal

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Une affaire de mœurs assez avilissante projette malheureusement l’armée béninoise au-devant de l’actualité. Il s’agit d’une affaire de sexe incontrôlé sous les treillis d’un militaire gradé, dressé contre une femme mariée. Le militaire est en service au camp militaire de Dassa-Zoumé, département des Collines au centre-Bénin. La femme qui se présente en victime est aussi militaire. Elle est d’ailleurs en service sous les ordres du militaire cité comme le bourreau harceleur dans l’affaire au moment des faits. Il s’agit donc d’une affaire de sexe entre un chef et sa collaboratrice subalterne au sein de l’armée.

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La femme militaire accuse son chef de l’avoir harcelé sexuellement avant de réussir à coucher avec elle sous contrainte. Plus grave, la femme victime fait savoir qu’elle a été soumise à des produits somnifères par son chef qui a alors profité de son état d’inconscience pour avoir des relations sexuelles avec elle. Plus en détail, le récit des faits permet de savoir que le militaire accusé de harcèlement aurait mis des  »substances dans le repas de sa subalterne afin de l’endormir pour ensuite passer à l’acte sexuel avec elle ».

Au regard de la sensibilité de l’affaire, nous taisons volontairement le nom du militaire accusé de harcèlement et d’abus sexuels commis sur une collègue subalterne mariée. L’affaire est déférée devant les juridictions. Le militaire accusé de harcèlement a été gardé à vue du mercredi 29 au jeudi 30 novembre 2023 avant d’être présenté au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Au parquet du tribunal de Cotonou hier jeudi 30 novembre 2023, la femme victime révèle que les premiers faits de harcèlement de son chef remontent à 2018. Avec insistance, ce militaire gradé faisait les avances à sa subalterne pour bénéficier des services sexuels.

Le premier acte sexuel, selon les déclarations, a eu lieu au bureau du militaire accusé de harcèlement. Selon les déclarations, le militaire accusé fait partie de la même classe que la femme et son mari. Les trois sont donc entrés dans l’armée au même moment. Le mari cocu en courroux aurait aussi porté plainte pour des faits de menaces. Le militaire accusé de harcèlement l’aurait en effet menacé dans cette affaire. Lors de l’enquête préliminaire et au parquet hier, le militaire accusé a reconnu avoir couché avec sa subordonnée mariée.

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Seule nuance, l’acte sexuel a eu lieu avec le consentement de la femme, se défend le militaire accusé. Pour crédibiliser sa défense, le militaire accusé a cité le nom d’un témoin qui pourrait confirmer l’argument du consentement. Face à cette nouvelle donne, le procureur a ordonné une enquête complémentaire. Le témoin cité sera écouté et présenté au procureur avec les autres parties le 12 décembre 2023. Cette histoire de mœurs présage d’une crise familiale sur fond de divorce. Le mari de la femme plaignante ne digère pas l’acte sexuel consommé avec le militaire accusé de harcèlement. Ça sent de l’adultère. Chose qui passe mal chez le mari, rapportent nos sources. Alors que l’affaire est pendante devant les juridictions, la femme militaire et son mari ont pris leurs distances. Une séparation de corps au sein du couple en attendant de voir clair dans l’affaire.

L’Inf pour pour protéger les femmes

Dans cette histoire, la femme se trouve encore une fois prise au piège d’un bourreau qui utilisant sa position de  »chef » est parvenu à ses fins. Coucher à tout prix avec sa subalterne mariée. C’est l’objectif premier. Pour ça, on peut harceler, menacer voire même utiliser des  »substances » pour la cible à en croire les déclarations glaçantes de la victime. En attendant que la justice ne fasse toute la lumière sur cette affaire de mœurs qui déchire déjà un couple, l’Institut National de la femme (Inf) devra entrer en jeu. L’Inf se doit de s’autosaisir du dossier pour protéger et sauver l’honneur et la dignité de la femme. Les rapports entre chef et subalterne sont ce qu’ils sont.

La pression subie par une subalterne est potentiellement nuisible à la santé mentale et au bien-être de cette dernière. Qui sait ce qui s’est réellement passé entre ce militaire gradé et sa collaboratrice jusqu’à la consommation de l’acte sexuel ? Harcèlement, abus de pouvoir, abus sexuels, adultère… L’affaire est si sale qu’il faut absolument intervenir pour voir clair. À suivre…

Brivaël Klokpê Sogbovi

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