Pratiques sexuelles contre-nature en Afrique : Le clergé catholique s’oppose à l’homosexualité au Bénin

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Le Bénin ne sera pas une terre profanée par la légitimation morale dans le cercle religieux des pratiques sexuelles contre-nature. Avec un ton ferme et grave, un courage assumé et une intonation à nulle autre pareille, le clergé catholique béninois porte ce combat pour la préservation des valeurs familiales. Ce 31 décembre 2023, la Conférence Épiscopale du Bénin (CEB) a, à travers une déclaration officielle, réaffirmé son engagement à bannir sur la terre du Bénin l’homosexualité et les pratiques sexuelles connexes regroupées sous le vocable de communauté Lgbt+. Il y a quelques jours, le monde était choqué à la suite des propos émergeant du Vatican quant à l’autorisation de la célébration des mariages gays, lesbiennes et autres.

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Cette orientation donnée par le pape a laissé cours à une brouille créant même le risque, dans certains contextes socioculturels particuliers comme celui du Bénin, d’un effondrement total de l’église catholique. Mais les évêques béninois n’ont de cesse de rassurer à travers un courage assumé en insistant sur la nécessité de se désolidariser des bénédictions des mariages entre deux personnes de même sexe. «L’homosexualité est contraire au dessein de Dieu et représente un acte désordonné et intrinsèquement mauvais», lit-on dans la déclaration de la Conférence Épiscopale du Bénin en date du 31 décembre 2023.

Les évêques du Bénin expriment leur proximité avec l’opposition ferme du peuple béninois à la promotion de l’homosexualité sous quelque forme que ce soit. Ils rappellent la nécessité de fonder la foi et les comportements sur la parole de Dieu et la tradition ecclésiale. Pour les évêques béninois, «le mariage lie un homme et une femme appelés à former une communauté de vie et d’amour ouverte à la procréation et la participation sociale pour la transformation de la terre».

La Conférence Épiscopale du Bénin est claire. Il n’y a plus d’ambiguïté à entretenir sur la question de l’homosexualité dans l’église. «La parole de Dieu, et par conséquent, l’église n’autorise ni l’homosexualité, ni l’union entre deux personnes de même sexe. Les personnes qui s’adonnent aux pratiques homosexuelles sont appelées à la conversion (…)», affirment les évêques béninois dans leur déclaration.

Pour le clergé catholique, les homosexuels et toutes les autres personnes captives des pratiques sexuelles contre-nature doivent être accompagnés et aidés. Le but étant de les aider à se détourner de ce chemin. La CEB reste convaincue que l’enracinement de l’évangile doit se faire en tenant compte des spécificités culturelles de chaque peuple. Elle rappelle que l’union entre un homme et une femme établie sur une base de consentement est une alliance exclusive indissoluble.

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La CEB salue par ailleurs la décision du Gouvernement à ne pas introduire l’homosexualité dans l’enseignement en raison des exigences culturelles et de valeurs propres au peuple béninois. «Nous demandons aux ministres ordonnés incardinés ou de passage sur le territoire béninois de s’abstenir de toute forme de bénédiction aux couples de même sexe ou aux couples en situation irrégulière», concluent les évêques béninois dans leur déclaration signée par Monseigneur Roger Houngbédji, Président de la Conférence Épiscopale du Bénin.

C’est désormais clair que le clergé catholique s’oppose fermement à cette tendance générale qui voudrait que l’église se mette à célébrer des mariages homosexuels. Ce n’est pas pour rien que la CEB affirme que l’église veut se construire et se consolider dans la respect des cultures particulières. Cette position du Clergé fait suite à l’opposition farouche exprimée par l’ancien Président Boni Yayi contre l’homosexualité il y a quelques mois. Chrétien évangélique fervent et attaché aux valeurs culturelles du Bénin, Boni Yayi a fait fait savoir que les pratiques sexuelles contre-nature sont contraires aux prescriptions des saintes écritures.

D’ailleurs, dans le code de la famille au Bénin, le couple est reconnu comme l’union entre deux personnes de sexe opposé, soit entre un homme et une femme. Avec les dangers qui entourent l’expansion de l’homosexualité et les effets nocifs en terme de déchéances sociétales, la politique pénale devrait sortir des arbitrages pour réprimer clairement l’homosexualité.

La traque contre l’homosexualité et les pratiques connexes doit aussi concerner les organisations qui financent les homosexuels. Ces organisations sont de chambres arrières de la promotion des contre valeurs. Il est temps que l’État, à la suite des églises, prenne ses responsabilités pour protéger la société béninoise contre la peste de l’homosexualité.

B. K. S

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