Célébration des ‘’Vodun Days’’ en France : les Béninois de la diaspora en harmonie avec la vision du gouvernement Talon
La première édition des ‘’Vodun Days’’ s’est à Ouidah au Bénin les 09 et 10 janvier dernier à Ouidah. Un évènement auquel beaucoup de béninois de la diaspora ont voulu participer, mais ils n’ont pas pu effectuer le déplacement pour des raisons diverses. Et pour rester en harmonie avec ce qui s’est passé au pays, le danseur professionnel béninois Mathias Ganhounouto connu sous le pseudonyme de ‘’Mathi Vodun’’, a donné un écho retentissant de l’évènement dans l’hexagone. Ensemble avec ses autres frères et sœurs de la diaspora, le dernier week-end du mois de janvier a été choisi par les béninois vivant en France pour organiser ‘’Vodun Days prime’’. L’objectif étant d’étendre et de faire vivre la chaleur et l’émotion de la célébration de la fête du Vodun au-delà des frontières. « J’ai juste voulu redonner un écho favorable à cette agréable fête du vodun ici en France. Puisque je me suis dit que le 10 janvier représente pour tout bon béninois un jour spécial et que comme nous qui sommes à la diaspora et qui n’ont pas eu la possibilité d’effectuer le déplacement de Cotonou, on n’a pas pu vivre les festivités comme ceux qui sont sur le territoire, il fallait quand même créer un événement similaire afin de rassembler les fils et filles du Bénin de la diaspora autour de la noble cause commune », a expliqué Mathi Vodun. A l’en croire, l’autre objectif est que les béninois de France veulent s’aligner à la dynamique du président Patrice Talon pour commencer par effacer cette mauvaise image longtemps coller au Vodun. « Les gens continuent de croire en France que quand on parle du Vodun, ce sont les jeux de masques et de poupées auxquelles on plait d’implanter des aigues avec autour des chants et dans folkloriques qui nous permettent d’étaler nos émotions. Le moment est venu pour nous de remettre les choses à l’endroit en prouvant au monde entier que tout comme les autres religions, le Vodun en aussi une entièrement à part qui a également ses principes moraux, humanistes, sacrés et philosophiques », indique Mathias Ganhounouto.