À Madagascar, un projet de loi a été voté pour les violeurs d’enfants. Le document a été adopté par les députés en session ordinaire le 02 février 2024. Il prévoit la possibilité de recourir à la castration chirurgicale ou chimique pour les violeurs d’enfants.
Le projet proposé par le gouvernement et voté à l’unanimité par les députés est dénommé « le projet de loi portant modification des articles du Code pénal relatif au viol et aux autres agressions sexuelles ». Il vise à instaurer une dissuasion en introduisant de nouvelles sanctions et des répressions plus rigoureuses contre les personnes récidivistes de viols sur les enfants. Selon le gouvernement, cette réforme de loi est mise sur la table en raison de nombreux crimes sexuels qui s’observent sur les enfants dans le pays. Un communiqué officiel fait savoir que la nouvelle loi « redéfinit la notion de viol et prévoit des peines en fonction de l’âge des victimes, tout en cherchant à neutraliser les prédateurs sexuels par l’introduction de la castration chirurgicale ou chimique ».
La nouvelle loi, prévoit une réclusion à perpétuité et la possibilité de castration chirurgicale pour les personnes reconnues coupables de viol, alors que l’ancien document juridique prévoit des peines de cinq à vingt ans de travaux forcés.
Le nouveau code explique que « Si la victime a entre dix et treize ans, le prévenu devra subir une castration chimique en plus d’une peine de 15 à 20 ans de travaux forcés. Cette peine sera de 10 à 20 ans si la victime a entre 13 et 18 ans. En revanche, si l’auteur des faits est un mineur, il échappera à toute castration ».
Médard CLOBECHI