Le Général Doumbouya, président de la Guinée, a limogé l’ensemble de ses ministres, déclenchant une série de mesures sans précédent. La décision a été rendue publique ce lundi 19 février 2024 à travers un décret. Ces actions secouent le pays et suscitent des interrogations quant à l’avenir politique de la nation ouest-africaine.
Le gouvernement est dissous » et « la gestion des affaires courantes sera assurée par les directeurs de cabinet, les secrétaires généraux et les secrétaires généraux adjoints jusqu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement », a déclaré le porte-parole de la junte, le général Amara Camara. Des propos qui confirment officiellement la dissolution. Après avoir annoncé la dissolution du gouvernement, le Général Doumbouya a pris une série de mesures radicales à la rencontre des anciens membres de son cabinet. Ces derniers devront se conformer à plusieurs décisions.
Restitution Immédiate des Véhicules de Fonction :
Tous les véhicules de service et d’escorte ont été renvoyés au garage du gouvernement sans délai, marquant ainsi la fin des avantages liés à leurs postes,
Gel des Comptes Bancaires :
Les comptes bancaires des anciens ministres ont été gelés, les privés ainsi de l’accès à leurs ressources financières personnelles,
Confiscation des Passeports :
Les passeports de tous les membres du gouvernement démis de leurs fonctions ont été confisqués, limitant ainsi leur mobilité internationale.
Remise des Documents Officiels : Tous les documents de voyage ont été restitués au secrétariat général de la présidence de la République, marquant ainsi la fin de leur autorité officielle,
Transition de Pouvoir :
Les intérimaires désignés se verront remettre les cachets officiels, assurant ainsi une transition fluide du pouvoir,
Démobilisation des Gardes du Corps :
Tous les gardes du corps et aides de camp des anciens ministres ont été démobilisés, mettant fin à leur sécurité personnelle assurée par l’État.
Coordination des Intérimaires :
Le Haut Commandant de la gendarmerie et le Directeur Général de la Police ont été chargés de superviser la transition en coordonnant les intérimaires et en assurant le bon fonctionnement des départements gouvernementaux.
Alors que le pays s’engage dans une nouvelle ère de gouvernance, l’avenir reste incertain quant aux implications à long terme de ces actions pour la stabilité et la démocratie du pays.
Kevin da-SILVA