En Afrique de l’Ouest, certains peuples ont réussi à se prémunir contre le poison de l’aliénation et des effets pervers d’une acculturation trop poussée. En dépit des faits d’histoire de la colonisation et d’un contexte international de pression marqué par l’expansion des idéologies destructrices, le Ghana vient de poser un acte assez fort. Le parlement ghanéen a en effet adopté le mercredi 28 février 2024 un projet de loi anti LGBTQ+. Dans le texte, les acteurs de ces pratiques risquent jusqu’à 10 ans de prison. Selon les informations, le projet de loi criminalise les membres de la communauté LGBTQ+ ainsi que leurs sympathisants, y compris la promotion et le financement d’activités connexes et les démonstrations publiques d’affection.
Cette loi qui pénalise l’homosexualité et les pratiques sexuelles contre nature abominables a été présentée au parlement il y a trois ans avant d’être adoptée ce mercredi. Le document est déjà sur la table du Président ghanéen pour sa promulgation. Avec l’adoption de cette loi, le Ghana réaffirme son attachement aux valeurs culturelles authentiques propres à l’Afrique. Il s’agit d’une loi qui témoigne de la résilience du peuple ghanéen remonté à bloc contre l’homosexualité qui n’est qu’un projet satanique de démolition des valeurs de vie saine.
Au Bénin, les voix ne cessent de s’élever pour incriminer l’homosexualité. Fin décembre 2023, le clergé catholique avait clairement affiché sa profonde aversion pour l’homosexualité. « L’homosexualité est contraire au dessein de Dieu et représente un acte désordonné et intrinsèquement mauvais », lit-on dans une déclaration de la Conférence Épiscopale du Bénin en date du 31 décembre 2023. L’engagement des évêques à bannir de la terre du Bénin l’homosexualité et les pratiques sexuelles connexes regroupées sous le vocable Lgbtqi+ est total. Pas question de célébrer des mariages homosexuels au Bénin. Le Vatican a beau dicter le chemin confus, l’Église catholique béninoise à l’instar de celles de plusieurs pays sur le continent de dresse contre les pratiques homosexuelles.
«La parole de Dieu, et par conséquent, l’Église n’autorise ni l’homosexualité ni l’union entre deux personnes de même sexe. Les personnes qui s’adonnent aux pratiques homosexuelles sont appelées à la conversion (…)», affirment les évêques béninois dans leur déclaration.
Avant le clergé catholique, d’autres voix comme celle de l’ancien Président de la République Boni Yayi s’étaient déjà levées pour combattre l’homosexualité au Bénin. Fervent chrétien évangélique et attaché aux valeurs culturelles du Bénin, Boni Yayi a fait savoir que l’homosexualité et les pratiques sexuelles contre nature sont contraires aux prescriptions des saintes Écritures. L’homosexualité est «une abomination dont la conséquence est la colère et la malédiction de nos ancêtres », lançait l’ex-Chef d’État Béninois Thomas Boni Yayi dans un post sur sa page Facebook en 2023.
« Lévitique 20:13 LSG : « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. » Genèse 19:24-25 LSG :
»Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre. » ».
À travers ces passages bibliques, l’ancien président Boni Yayi rappelle ainsi comment les villes de Sodome et de Gomorrhe ont été détruites. Dans ces deux villes, l’homosexualité était répandue. Les hommes allaient avec les hommes et les femmes allaient avec les femmes. Contraire à l’ordre normal établi, Dieu a simplement frappé de mort ces peuples.
«Ainsi, la condamnation de notre créateur de ces actes contre nature est sans appel. Du reste, nos traditions n’ont jamais accepté que l’homme aille avec l’homme ou la femme avec la femme. Nos sociétés considèrent cela comme une abomination dont la conséquence est la colère et la malédiction de nos ancêtres qui nous ont précédés dans la vie.», écrit Boni Yayi qui poursuit : « Il s’agit donc par ces pratiques de la mise en œuvre d’une volonté malheureusement concertée de détruire non seulement les sociétés africaines, mais simplement humaines dans leur fondement ».
À l’image de l’ex-Président de la République, plusieurs voix s’élèvent déjà pour éduquer les jeunes à respecter les valeurs authentiques enfouies dans les cultures africaines et béninoises. Aucune des religions sérieuses au monde encore moins les cultures africaines et béninoises ne tolèrent l’homosexualité. C’est proscrit. D’ailleurs, les animaux que les “fameux hommes rationnels” qualifient d’êtres sans raison et portés uniquement par l’instinct, ces animaux n’entretiennent jamais des relations sexuelles entre les mêmes sexes. L’accouplement se fait toujours entre les sexes opposés.
Face à cela, on est en droit de se demander, qui est finalement rationnel entre les hommes qui végètent et applaudissent l’homosexualité, d’une part et les animaux qui s’accouplent toujours entre sexes opposés, d’autre part ? Évidemment, les déviants sociaux qui enfreignent les règles normales de la sexualité hétéro ne vaudraient pas mieux devant Dieu et les ancêtres s’il fallait les comparer aux animaux. Personne ne nie que chacun est libre de faire de sa vie ce qu’il veut. Mais, la déviance dans les choix sexuels ne peut être tolérée au point où des hommes iraient avec des hommes et des femmes avec des femmes. L’urgence est là.
Les députés béninois devront emboîter les pas à leurs homologues du Ghana en adoptant une loi anti-homosexualité. Si la sensibilisation tarde à porter ses fruits, la dissuasion et la contrainte légale restent des options à ne pas exclure. Cela y va de la protection des valeurs de chez nous. Une législation répressive contre l’homosexualité serait gage d’une préservation des valeurs béninoise. Halte à l’expansion de l’homosexualité, pourrait-on dire dans les cercles religieux et conservateurs.
Brivaël Klokpê Sogbovi