Interpellations tous azimuts et traitements dégradants , Atacora : des militaires visés par des plaintes des populations civiles 

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Dans le département de l’Atacora, au Nord-Bénin, une certaine partie de la population civile est en froid avec l’armée béninoise. En cause, des actes d’interpellations tous azimuts suivis de traitement dégradant attribués à des militaires en fonction dans la région. Selon nos sources sur place, les récriminations sont énormes dans la localité de Kaobagou où « des militaires se sont transformés en policiers et interpellent et embarquent vers leur base des citoyens ». Une autre source parle de « bastonnade » décrivant des actes de violation de l’intégrité physique des victimes. Pour corroborer ces actes qui laissent perplexe, les  sources du département enquête et Investigation du groupe de presse Le Potentiel informent que des plaintes régulières ont été formulées et déposées dans des unités de commissariat par les victimes. C’est le cas par exemple de Jean Jacques O. Agbéssi, instituteur à Yansouama ; de Aurélien G. Sossa, instituteur à Kaobagou et de Tadada Tchagnebé, agent de santé à la retraite. Tous les trois auraient déposé leur plainte dans un commissariat de la localité pour dénoncer la brutalité dont ils ont été victimes. La goutte qui a fait déborder le vase serait l’irruption des militaires dans la cour des plaignants début mars 2024. Les plaignants expliquent que ces militaires les ont pris pour cibles et se sont attaqués à eux. Le propriétaire de la maison aurait été embarqué par les militaires, expliquent les plaignants qui précisent aussi que l’épouse du propriétaire aurait subi des actes de violence dans la maison. Les victimes sont dans l’attente des suites qui seront données à leur plainte par les autorités policières et judiciaires.

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B. K. S

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