Les députés togolais ont adopté la nouvelle constitution du pays dans la soirée de ce vendredi 19 avril 2024. Ceci à dix jours des élections législatives. Cette réforme, contestée par l’opposition, transforme le régime présidentiel en un régime parlementaire et redéfinit les modalités de l’élection présidentielle.
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Les députés togolais ont voté de manière unanime en faveur de la nouvelle Constitution, avec 87 voix sur 87 à l’Assemblée. Cette adoption constitue une nouvelle étape dans l’histoire politique du Togo, marquant le passage d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. La nouvelle Constitution du Togo supprime le suffrage direct pour l’élection du président de la République. Désormais, ce sont les députés qui éliront le chef de l’État, pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois, sans débat préalable.
De plus, elle introduit la fonction de « Président du Conseil des ministres », conférant à cette personne des pouvoirs étendus, notamment en tant que chef du parti majoritaire à l’Assemblée nationale. L’opposition togolaise conteste vigoureusement cette réforme constitutionnelle, et voit une manœuvre pour consolider le pouvoir en place. En effet, la nouvelle fonction de « Président du Conseil des ministres » semble taillée sur mesure pour le président Faure Gnassingbé, actuel chef de l’Union pour la République (UNIR), le parti majoritaire à l’Assemblée.
Alors que le régime parlementaire entre en vigueur, l’opposition reste déterminée à faire entendre sa voix et à contester les décisions du pouvoir en place.
Kevin da-SILVA
Et le compteur ainsi remis à zéro, c’est une nouvelle Constitution qui permet à l’actuel Président de la République, de l’être à vie !
Nos frères Togolais n’ont donc qu’à bien se tenir !
Après le père, c’est le fils, en attendant le petit-fils.
Une dynastie est donc bien là !