La lutte contre le terrorisme au Benin : le personnel civil et militaire du parlement entretenu

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<>. C’est le thème de la communication qui a été animée dans la matinée de ce lundi 22 avril 2024 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. C’était lors de la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs sous la présidence de Louis Vlavounou, premier responsable de l’institution.

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Cette communication a été présentée par Jacob Yarigo, Chef du service de la documentation et de l’archivage du Parlement Béninois. « Définir le terrorisme est un exercice difficile, en raison de ce que
l’infraction elle-même semble difficile à cerner», a introduit le communicateur. En citant un célèbre auteur français, le communicateur a fait savoir que la question de la définition du terrorisme est épineuse, car le phénomène est polymorphe et la typologie est
évolutive. « En dépit de plusieurs tentatives, aucune définition
consensuelle n’a été retenue au plan international. Le choix a donc été
laissé à chaque Etat de décider du contenu de ce concept tout en
veillant à ce que les formulations législatives soient suffisamment précises
et dépourvues d’ambiguïté », a poursuivi Jacob Yarigo. Il soutient par ailleurs que le Bénin a fait œuvre utile en légiférant par rapport à la question du terrorisme à travers son code pénal. A l’en croire , l’exercice
d’incrimination du terrorisme a été difficile pour le législateur
béninois aussi, qui, à défaut de donner une définition claire de la notion, a préféré énoncer dans les articles 161 à 174 du code pénal, les actes qu’on peut qualifier d’actes terroristes, les peines encourues et les
exemptions.

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