Naufrage en Tunisie d’une embarcation de migrants dont des béninois : la réaction de l’ancien ministre Candide Azannaï
Le parti d’opposition Restaurer l’Espoir (RE) à travers son Président Candide Azannaï a réagi ce dimanche 19 mai 2024 à propos du naufrage d’une embarcation sur les côtes méditerranéennes en Tunisie.
Touché par le décès massif de jeunes à la quête d’un avenir plus radieux hors de leurs pays respectifs, il a tenu à présenter notamment ses condoléances aux compatriotes béninois qui sont morts dans ce drame. Selon l’ancien ministre de la défense nationale, cela « n’est qu’un des symptômes tangibles de l’échec des politiques publiques de TALON ».
In extenso sa déclaration
PARTI RESTAURER L’ESPOIR ( RE )
Le Président
Communiqué sur le naufrage survenu dans la nuit du 16 au 17 mai 2024, d’une embarcation de migrants irréguliers dans la Méditerranée ayant occasionné de nombreuses victimes béninoises.
J’ai été informé du naufrage d’une embarcation de migrants ayant fait de nombreuses victimes dont des Béninois. Les chiffres complets et exacts les concernant ne sont pas encore disponibles. Ce drame très regrettable est intervenu dans les eaux méditerranéennes non loin des côtes tunisiennes dans la nuit du 16 au 17 mai 2024.
J’exprime avec émotion et consternation ma profonde tristesse face à ce nouveau et énième drame qui fait de la Méditerranée un cimetière déshonorant à une frange de notre jeunesse, une ignoble humiliation pour tout notre continent surtout pour l’élite politique de l’Afrique au Sud du Sahara.
Je présente aux familles endeuillées, à toutes les personnes affectées, meurtries et à tout notre peuple mes profondes et sincères condoléances. Il est nécessaire en ce qui nous concerne au BÉNIN de souligner la gravité de ce drame qui n’est qu’un des symptômes tangibles de l’échec des politiques publiques de TALON, politiques ultra libérales et d’affairismes qui sacrifient exagérément la liberté et le social donc l’humain.
Je prends acte de l’initiative du Gouvernement de rapatrier nos compatriotes en détresse dans ce pays surtout en ces douloureuses circonstances; il est de ses obligations d’apporter toute l’assistance requise, de faire au peuple béninois toute la lumière sur sa gestion dudit drame et de prendre en urgence les dispositions idoines d’incitation à leur réinsertion une fois de retour au pays.
Je tiens à souligner face à la résurgence de tels drames, des drames analogues et de même acabit tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre pays qu’un autre monde d’espérance et de dignité pour tous est possible et qu’il tient à nous mêmes de le prescrire et de le réaliser par la généralisation et l’intensification de la résistance nationale pacifique et non violente contre les dérives, l’incapacité notoire et l’impasse politique du pouvoir déviant dit de la rupture.
À toutes et à tous, je réitère mes condoléances les plus attristées.
Foi, courage et espoir, un autre Bénin est possible, prescrivons le.
Candide A M AZANNAÏ,
Ancien Ministre