Incendie ravageur à l’UAC : des millions partis en fumée, au moins 12 boutiques brûlées, la cause principale
Un incendie ravageur a rasé plusieurs boutiques au centre commercial ENA de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Le drame est intervenu dans la nuit de ce vendredi 5 juillet 2024 avec à la clé des dégâts énormes.
Spaghetti, sacs de riz, boîtes de conserve, réfrigérateurs, couscous et autres produits de grande consommation sont partis en fumée. Les informations reçues sur place par une équipe de Le Potentiel signalent que tout est parti d’un court-circuit dans l’un des kiosques au niveau de cet espace de commercialisation.
Les diligences menées pour vite maîtriser le feu n’ont pas abouti et ont emporté au moins 12 boutiques malgré l’intervention des sapeurs-pompiers. «J’ai une baraque à côté d’un kiosque. C’est une cafétéria à côté de la mienne qui a pris feu et les gens m’ont appelé avant que je ne vienne, le feu avait déjà pris l’ampleur et les sapeurs-pompiers n’étaient pas encore arrivés. Les passants et les usagers du campus ont essayé d’éteindre, mais les portes étaient scellées et l’eau ne pouvait pas intégrer les baraques et éteindre le feu. J’étais sur place, j’observais jusqu’à ce que les sapeurs-pompiers ne viennent, avant leur arrivée, il y avait déjà plusieurs dégâts déjà» a confié tout triste Gaston Tamègnon, l’une des plus grandes victimes de ce drame.
Abordant l’aspect lié aux dégâts de cet incendie, Gaston Tamègnon a expliqué qu’il a «perdu énormément : des sacs de riz, des bidons d’huile, mes frigots. Ça fait au moins 700 000 F pour les 2. J’ai payé il n’y a même pas encore un an beaucoup de choses, j’ai perdu énormément, je ne peux pas évaluer », a-t-il ajouté avant d’inviter les autorités universitaires à leur venir en aide parce qu’il a engagé des prêts pour avoir tout ça dans la boutique.
Le vice-recteur chargé des affaires académiques de l’UAC Professeur Patrick Houessou était sur les lieux dans la soirée pour constater l’étendue des dégâts. Il est prévu un recensement des personnes impactées.
Ulrich ZINSOU