Les Alpes françaises ont été désignées pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030. Cependant, cette décision est assortie de conditions en raison de l’absence de garanties financières adéquates, un impératif non satisfait en raison de la crise politique actuelle en France.
La dissolution récente de l’Assemblée nationale et l’absence d’un gouvernement pleinement opérationnel ont entravé la capacité de la France à fournir les garanties financières exigées par le Comité international olympique (CIO). Cette situation a conduit le CIO à attribuer les Jeux de manière conditionnelle.
Le CIO avait demandé à la mi-juin deux documents cruciaux pour confirmer la capacité de la France à accueillir les Jeux. Parmi ces documents figurait la garantie de livraison des Jeux, une responsabilité gouvernementale nécessitant la signature du Premier ministre et l’approbation du Parlement dans le cadre de la loi de finances.
La dissolution inattendue de l’Assemblée nationale et l’absence de majorité claire issue des législatives ont compliqué la situation. Un gouvernement démissionnaire ne peut s’engager dans des affaires au-delà de la gestion courante, laissant planer des doutes sur le soutien futur aux JO en fonction de la couleur politique du futur exécutif.
L’attribution conditionnelle des Jeux olympiques d’hiver 2030 aux Alpes françaises est une victoire en demi-teinte. Le futur gouvernement devra rapidement fournir les garanties financières nécessaires pour sécuriser définitivement l’événement et rassurer les parties prenantes internationales.
Kevin da-SILVA