L’ancien président sud africain n’est plus membre du parti qui l’avait porté au pouvoir. Il est sanctionné pour avoir dirigé un parti concurrent lots des élections législatives de mai dernier. Cette décision d’exclusion fait suite à sa suspension prononcée en janvier 2024 par le Congrès national africain (ANC), son parti. Bref, après la suspension, l’exclusion; c’est ce que stipule un document cité par RFI ce lundi 29 juillet 2024.
«Le membre accusé a le droit de faire appel devant la commission disciplinaire nationale d’appel dans les 21 jours», lit-on clairement. Ainsi, Jacob ZUMA vient d’être mis out de l’ANC. En effet, l’ancien président est accusé de faire alliance avec le parti uMkhonto we Sizwe (MK) dont il est toujours à la tête. Ledit parti avait fini troisième lors des législatives passées avec 14,6% des voix pour 58 sièges obtenus sur 400 au total pendant que l’ANC signait son pire score depuis trois décennies, 40%.
Jacob Zuma qui a rejoint l’ANC depuis 1959 verra son adhésion révoquée si son éventuel appel venait à être accepté. En plus, Jacob ZUMA ne peut siéger au parlement sud africain parce qu’il a été condamné à 15 mois de prison en juin 2021 pour outrage à magistrat lorsqu’il avait refusé de témoigner lors d’une enquête portant sur des faits de corruption et favoritisme sous sa présidence. Il a passé deux mois derrière les barreaux avant d’être relâché pour raison de santé.
Roméo TOSSOU (stagiaire)