Abus sexuels, harcèlements, corruption, trafic d’influence, abus de pouvoir : Environ 200 cas de dénonciations, l’administration publique visée
Au Bénin, l’administration publique serait devenue un couloir traumatisant pour les honnêtes citoyens désireux de servir l’État. La faute, aux bourreaux détenant divers pouvoirs, soit du fait de leurs positions dans la hiérarchie administrative, soit de leurs réseaux d’influences, soit de leurs pouvoirs décisionnels, soit de leurs pouvoirs économiques, etc. De toutes les façons, ce sont les menus fretins qui subissent les coups de boutoir.
Au Département enquête et investigation (Dei) du Groupe de presse Le Potentiel, les cas de dénonciations sont légions. Sur les trois (03) derniers mois, soit de mai à juillet 2024, environ 200 cas de dénonciations anonymes.
Ces cas portent sur des faits d’abus sexuels et ou de harcèlements sexuels dans l’administration publique et beaucoup plus au sein des Forces de défense et de sécurité. À cela, il faudrait ajouter des cas de corruption gargantuesque, de mauvaise gestion, de trafic d’influence, d’abus de pouvoir et d’autorité. Partout, aucun sous-secteur de l’administration publique n’est épargné par ces faits d’une déviance réprouvée.
La récurrence des cas dénoncés révèle la marque de confiance des lecteurs vis-à-vis du Groupe de presse Le Potentiel. La direction du journal exprime sa gratitude aux lecteurs pour cette confiance renouvelée qui se traduit par le choix de nous saisir systématiquement pour ces présumés faits qui sont constitutifs de délits prévus et réprimés par le code pénal.
Les victimes et les lanceurs d’alerte qui saisissent sous anonymat le Département enquête et investigation (Dei) de Le Potentiel contribuent ainsi à nourrir les relations solides entre citoyens et médias. Cette collaboration a permis d’exploser les faits grâce au pouvoir amplificateur des médias et ainsi permis à l’appareil judiciaire de châtier les auteurs desdits faits incriminés.
Certains auteurs de ces faits dénoncés ont été d’ailleurs jetés en prison en attendant le jugement.
D’autres présumés auteurs, estimés par dizaines, jouissent encore de leur fragile liberté. Le Dei poursuit son travail d’enquête journalistique et procède à la collecte des »matières mortes » (allusion faite aux informations documentaires) sur les faits de manière à s’assurer de la fiabilité de l’hypothèse d’accusation.
Avec rigueur, tous les cas seront traités et proposés à la lecture du grand public. Les dénonciateurs n’ont donc aucun souci à se faire. L’équipe de direction de Le Potentiel encourage d’ailleurs les victimes, témoins et autres lanceurs d’alerte à continuer de saisir le Dei sur les faits qui enfreignent les lois et le »bon sens ».
Ce faisant, dans une démarche concertée, citoyens et médias contribueront à préserver l’intérêt public, à préserver les valeurs de la société puis à soigner l’image du Bénin à l’international. Les colonnes du journal Le Potentiel réserveront des surprises avec l’exposition des sujets croustillants sur les déviances constatées ou dénoncées çà et là.
B.S.K.