Retard notoire dans le paiement des collaborateurs externes impliqués dans l’organisation des examens à l’UAC : Facultés et différentes entités sur le banc des accusés

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C’est une cassette qui est loin d’être rayée à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). La lenteur dans le paiement des collaborateurs externes (surveillants et ceux qui exécutent les travaux de secrétariat) impliqués dans l’organisation des examens dans les campus universitaires est un problème majeur qui prend de plus en plus de quartier.

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Ces collaborateurs, essentiels pour le bon déroulement des examens, sont obligés chaque année d’attendre plusieurs mois pour voir leurs rémunérations payées par les responsables des entités avec lesquelles ils travaillent.

À la suite des examens impairs de janvier 2024, il n’est pas rare pour un agent d’espérer, pendant au moins cinq (05) mois, voir huit (08), son paiement de la part des services de comptabilité.Cette situation crée un climat de mécontentement, de déception qui non seulement impactent sur l’efficacité, l’engagement des collaborateurs dans le cadre de l’organisation des examens, mais aussi jette du discrédit sur l’image de l’université elle-même de manière générale.

Qu’est-ce qui explique de manière régulière cette lenteur profonde et notoire dans le paiement de ces acteurs majeurs dans l’organisation des examens ? La réponse à cette question est posée à tous les niveaux chaque année et ces agents sont souvent obligés de subir la lenteur administrative des services de comptabilité, des responsables des facultés et de l’administration.

La transparence dans la gestion des fonds des entités en question

Parlant de ce phénomène, doit-on rappeler que ces collaborateurs externes jouent un rôle crucial dans le processus d’évaluation des étudiants ? Non !!! C’est pourtant clair.Pourtant, nombreux sont ceux qui se plaignent de ne pas recevoir leurs paiements dans les délais convenus.

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Ce dysfonctionnement soulève des questions sur la transparence et la gestion des fonds alloués à ces services et à l’organisation de ces examens. L’année académique étant déjà terminée, ces agents qui ont œuvré pour le bon déroulement des examens de janvier jusqu’en juillet ne sont toujours pas payés et la rentrée prochaine s’annonce dans quelques semaines.

Le retard ou le non-paiement des collaborateurs sont deux facteurs qui peuvent entraîner des retards dans l’organisation des examens, des grèves ou une réticence à collaborer dans le futur.L’exemple des agents de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) qui ont décidé de boycotter l’une des sessions au cours de l’année académique écoulée pour cette même cause en dit long.

Une enquête s’impose

Face à ces dysfonctionnements, il devient impératif de mener une enquête approfondie pour identifier les causes exactes de ces retards observés toutes les années. Les services de comptabilité des différentes facultés de l’UAC doivent être passés au crible pour déterminer où se trouve le problème ou s’il résulte d’une mauvaise gestion des fonds ou carrément dû à une fraude interne.

Une telle enquête permettrait non seulement de clarifier la situation et de situer les responsabilités, mais aussi de proposer des solutions durables pour éviter que ces incidents ne se reproduisent à l’avenir.Une audition des responsables comptables des différentes facultés est également essentielle. Cette démarche permettra de recueillir des témoignages et des explications sur la gestion des fonds destinés aux paiements des collaborateurs externes.

Il s’agit de comprendre les processus en place, d’identifier les éventuels dysfonctionnements et de prendre des mesures correctives. Une telle transparence est indispensable pour restaurer la confiance des collaborateurs et assurer le bon fonctionnement de l’université. L’avenir des étudiants en dépend largement.

Ulrich ZINSOU

SWEDD

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