Politique au Togo : Les faux alliés qui ont toujours plombé la lutte pour la libération du Togo se révèlent

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Joseph Gomado a longtemps incarné les idéaux de réforme et de justice sociale au sein de l’ANC, s’opposant avec force aux abus de pouvoir du régime de Faure Gnassingbé. Son engagement était perçu comme une lueur d’espoir pour une transformation démocratique du Togo. Cependant, son choix de rejoindre le gouvernement en place constitue une trahison flagrante des principes qu’il défendait.

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Cette décision révèle non seulement une rupture avec ses engagements passés, mais aussi une soumission aux avantages personnels que le pouvoir peut offrir.
Le tournant opéré par Gomado met en lumière une triste réalité : certains individus, cachés sous le masque de la lutte pour la liberté, ont en réalité toujours œuvré en coulisses contre cette cause. Gomado, en acceptant un poste ministériel, démontre que l’opportunisme et la soif de pouvoir peuvent pousser des acteurs politiques à compromettre les idéaux pour lesquels ils se sont initialement battus.

Ce phénomène n’est pas isolé ; il s’inscrit dans une tendance plus large où des figures importantes du mouvement pour la libération du Togo sont dévoilées comme ayant saboté cette lutte de l’intérieur.

Le régime actuel, en offrant des postes aux anciens adversaires politiques, semble mettre en œuvre une stratégie de cooptation destinée à neutraliser les critiques et à étendre son emprise sur le paysage politique.

Cette approche peut être interprétée comme une tentative de réhabilitation politique à moindre coût, en utilisant des «miettes » pour attirer et acheter les soutiens des partis d’opposition. Le cas de Gomado illustre parfaitement cette tactique : un poste ministériel, qui pourrait paraître insignifiant au regard des enjeux nationaux, devient un instrument pour affaiblir l’opposition et renforcer le contrôle du régime.
En intégrant Gomado dans le gouvernement, le régime ne se contente pas de récupérer un adversaire de poids ; il envoie également un message clair à l’ensemble des mouvements d’opposition : celui de la possibilité de récompenses matérielles pour ceux qui choisissent de se ranger du côté du pouvoir. Cette pratique, loin de favoriser un véritable dialogue politique, contribue à la dégradation du système démocratique en instaurant une logique d’achat des consciences et de manipulation des équilibres politiques.

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Face à cette situation, la décision de Jean-Pierre Fabre d’exclure définitivement Joseph Gomado de l’ANC apparaît comme une réaction inévitable et justifiée. En se ralliant au régime, Gomado a non seulement trahi les idéaux pour lesquels l’ANC se bat, mais il a également sapé la crédibilité et l’intégrité du parti.

Son inclusion dans les rangs du gouvernement, perçu comme une opportunité de renforcer sa propre position au détriment des valeurs fondamentales de la lutte pour la démocratie, est une manifestation claire d’opportunisme politique.
L’exclusion de Gomado par l’ANC est donc une démarche nécessaire pour préserver la cohérence et la moralité du parti. En disqualifiant un individu dont les actions ont contredit les principes du mouvement, l’ANC envoie un signal fort quant à son engagement envers la lutte pour la démocratie et la justice.

Ce geste est un acte de préservation des valeurs qui définissent le parti et de protection de l’intégrité de ses membres face à des tentations corruptives.

L’affaire Joseph Gomado met en lumière la dégradation des normes politiques au Togo, où les principes de justice et d’intégrité semblent souvent sacrifiés sur l’autel de l’opportunisme. La stratégie du régime actuel, axée sur la cooptation des adversaires politiques, reflète un système qui privilégie la manipulation des consciences à la promotion d’un véritable dialogue démocratique.

Dans ce contexte, l’exclusion de Gomado par Jean-Pierre Fabre n’est pas seulement une décision de gestion interne, mais également un acte nécessaire pour maintenir l’intégrité et la crédibilité du combat pour une meilleure gouvernance au Togo.

A .K. O.

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