Ce forum aborde principalement le rôle de la Chine en tant que principal bailleur de fonds de l’Afrique. Il est prévu pour s’ouvrir à partir du mercredi 04 septembre 2024. Et déjà, les Présidents africains font le défilé à Pékin. Après le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Mali (tous reçus hier lundi) par le dirigeant chinois.Aujourd’hui (mardi 03 septembre 2024), c’est le tour du Président Kényan, William Ruto qui a rencontré son homologue chinois XI Jinping à Pékin à l’orée de ce neuvième forum sur le développement de l’Afrique.
Trois principaux domaines ont été au cœur des discussions entre les deux hommes. Premièrement, la sauvegarde de la souveraineté nationale qui passe par l’exploration indépendante des voies de développement adaptées à leurs propres conditions nationales.
Deuxièmement, défendre l’intégrité et l’innovation en alignant l’initiative des «nouvelles routes de la soie» de la Chine sur la « Vision 2030 » du Kenya, en créant un centre interconnecté et un corridor de développement industriel en Afrique de l’Est et en renforçant la coopération dans les domaines de l’économie numérique, des nouvelles énergies, du commerce, de la lutte contre la pauvreté et de l’agriculture.
Enfin, ils ont souligné vouloir améliorer la coordination sur les questions internationales et régionales, en sauvegardant conjointement les intérêts communs du « Sud global » et en promouvant la paix et la stabilité régionales.Avant le Président Kényan, le sud-africain Cyril Ramaphosa, le sénégalais Bassirou Diomaye Faye et le chef de la transition malienne, Assimi Goïta, ont été reçus ce mardi par leur homologue chinois.
L’entretien avec Cyril Ramaphosa a permis d’évoquer la nécessité de remédier au déséquilibre commercial entre les deux pays et a appelé à des investissements plus durables qui créeraient des emplois et soutiendraient la reprise économique du pays.Avec le président de la transition malienne les échanges ont porté sur la coopération agricole, énergétique, minière et sécuritaire. Assimi Goïta espère donc consolider son amitié avec Pékin, et n’a pas hésité à souligner qu’il n’y avait qu’une seule Chine dans le monde et que son pays adhérait fermement à ce principe.
Roméo TOSSOU (Stg)