Abus sexuel en milieu scolaire: Un professeur, sexe en bandoulière enceinte une élève mineure en classe de 6ème à Abomey-Calavi

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À quelques jours de la rentrée scolaire 2024-2025, une affaire d’abus sexuel sur une élève mineure fait grand bruit et secoue actuellement un établissement public sis dans la commune d’Abomey-calavi. Une élève mineure de 14-15 ans, ayant fait la classe de sixième en 2023-2024, a été mise enceinte par un professeur âgé de plus de 35 ans. L’affaire suscite une vague d’indignation parmi les parents d’élèves et la communauté éducative. Cependant, des allégations de dissimulation et de protection du professeur par l’administration du collège en occurrence le surveillant général et le chef d’établissement et certains agents tapis dans l’ombre à la direction départementale des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (DDESTFP) de l’Atlantique ont été soulevés.

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De quoi s’agit-il exactement ? Un enseignant ( dont nous taisons le nom dans cette première publication) qui dispense les cours de sciences de la vie et de la terre (STV) depuis plus d’une décennie dans ledit collège a transformé son troisième pied en tableau, craie, cahier, stylo et leçons qu’il administre régulièrement aux élèves filles et mineures. Autrement dit, cet enseignant sexe en bandoulière n’est pas à son premier forfait. Comme le dit-on, plusieurs jours pour le voleur et un seul jour pour le propriétaire; l’enseignant en question est pris cette année, main dans le sac et comme les habitudes ont toujours la peau dure, il pense se laver les mains et s’en sortir par la ruse et la rage dont il aurait le secret. De ce fait, il a déjà fait voyager la petite en début du mois passé ( août 2024) quand l’affaire a commencé par faire grand bruit dans la communauté. Désormais loin de sa mère où elle vivait l’adolescente a été envoyée hors du quartier afin que l’enseignant indélicat puisse effacer les preuves et étouffer l’affaire et toutes les voies dissidentes. En usant de l’occultisme, en passant par le charlatanisme puis en sollicitant les relations qu’il a avec les autorités de la localité (arrondissement où il réside), certains membres de l’administration du collège et au niveau des différentes instances dudit établissement: le conseil d’administration (CA), le conseil intérieur (CI)et le conseil consultatif (CC); le professeur met tous les moyens pour faire taire toutes les voies de recours. Il serait même prêt à faire l’impossible contre ceux qui oseraient dénoncer la situation auprès des autorités hiérarchiques notamment au cabinet du ministre chargé des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.

Par ailleurs, il faut préciser que cette affaire de harcèlement a éclaté lorsque la maman de la jeune fille a découvert que son enfant de 14-15 ans environ était enceinte. Après investigations, il a été révélé que l’auteur de la grossesse n’était autre que l’un des professeurs intervenant dans le collège où fréquente l’adolescente qui, faut-il le préciser, a aussi l’habitude de rendre visite à l’enseignant qui a loué dans le même quartier qu’elle. Choqués et indignés, les parents auraient immédiatement déposé une plainte auprès des autorités compétentes. Jusqu’à présent, cette plainte semble restée sans effet, nous ont appris des sources proches de l’affaire. De même, toute tentative menée auprès des personnes ayant connaissance de l’affaire afin qu’elles nous élucident davantage, sont jusque-là vaines. À titre illustratif, même le chef d’établissement vers qui des émissaires ont été envoyés a affirmé avoir connaissance d’autres affaires de harcèlement dans son établissement sauf celle évoquée alors que nos renseignements prouvent le contraire. Tout porte à croire que le professeur qui a abusé sexuellement de cette élève mineure et qui est sans nul doute très proche de l’administration du collège bénéficie pour le moment de leur protection. Toujours selon une autre source bien introduite, le surveillant général et certains de ses adjoints et le directeur de l’établissement, ainsi que certains agents de la DDESTFP/Atlantique, tenteraient d’étouffer l’affaire depuis les vacances en cours où l’affaire est connue de plusieurs et fait grands bruits depuis ce moment. En outre, des témoignages anonymes nous indiquent que des pressions, des négociations et intimidations auraient été exercées sur les parents de la fille notamment sur la mère auprès de qui elle vivait. Ces intimidations ont pour seul objectif de minimiser l’incident et de protéger le professeur impliqué.

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Pour votre gouverne, pendant longtemps, le professeur dont il s’agit a toujours caché ses nombreux forfaits. Le comble, en étant un spécialiste des abus sexuels en milieu scolaire, il cultive l’hypocrisie à outrance et s’en prend régulièrement à ses collègues qu’il ne tarde pas d’accuser à tort. En vérité, il est souvent de mèche avec certains surveillants du collège pour faire chanter les enseignants surtout les nouveaux et ceux qui refusent de faire allégeance et amende honorable à leur club et réseaux. À cet titre, il a été plusieurs fois auteur de montage grotesque contre ses pairs de ce grand collège d’enseignement général sis dans la commune d’Abomey-calavi, département de l’Atlantique. Le dernier montage contre un de ses collègues enseignants auquel il a participé date de février 2022 où lui et ses complices surveillants étaient à deux doigts de plonger un professeur innocent en l’accusant des faits qu’il n’a jamais commis.

Face à cette situation alarmante, les parents de la victime en occurrence la mère, selon nos investigations, a été complètement bernée. Leurs proches manifestent également une peur horrible de dénoncer l’affaire qui continue quand même de faire grand bruit dans le quartier et nourrit régulièrement les discussions. C’est pourquoi le ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (MESTFP), l’Institut National de la Femme (INF) et les organisations non gouvernementales (ONG) sont invités à prendre ce dossier en main afin que la vérité soit dite et que justice soit rendue à la petite fille âgée entre 14-15 qui ne sait encore rien de la vie, mais malheureusement victime d’un abus sexuel soldé par une grossesse qui risque d’être interrompue au vue de l’allure que prend l’affaire. Il est inacceptable que des responsables éducatifs puissent couvrir de tels actes. L’abus sexuel et de pouvoir n’ont pas leur place dans nos écoles. Il est crucial que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour garantir que justice soit rendue et que des sanctions exemplaires soient prises contre les responsables de ces actes odieux. La communauté éducative et les parents attendent des actions concrètes pour punir et prévenir de tels abus à l’avenir.

Affaire à suivre……

Jaurès Apetovi BONOU

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