En visite de travail au Bénin : la Directrice Exécutive de L’ONUSIDA Winnie Byanyima expose la pertinence du programme Éducation+

La Directrice Exécutive de l’ONUSIDA a entamé depuis le 9 septembre dernier et ce jusqu’au 13, une visite officielle de travail en République du Bénin. Après 3 jours passés en terre béninoise, Winnie Byanyima a déjà mené plusieurs activités dont deux importantes audiences avec le président de la République et le président de l’Assemblée nationale. Avec ces deux personnalités, la Secrétaire Générale Adjointe de l’Organisation des Nations Unies a abordé plusieurs sujets, notamment la lutte contre le VIH-SIDA et les stratégies à mettre en place pour plus d’efficacité.
Et au nombre de ces stratégies figure en bonne place le programme Éducation +qui vise à investir dans l’éducation et la santé des femmes et des jeunes filles pour mettre fin au sida en Afrique Subsaharienne surtout.

En conférence de presse dans la matinée d’hier 11 septembre à l’hôtel Novotel de Cotonou, Winnie Byanyima a exposé aux hommes des médias, la pertinence de cette initiative qui associe gouvernants, décideurs politiques et partenaires techniques et financiers. À en croire la Directrice Exécutive de l’ONUSIDA qui était entourée pour la circonstance du représentant de Expertise France et de la Directrice pays Togo-Bénin de l’ONUSIDA, Education + n’aborde pas seulement la question du VIH-SIDA et les risques chez les filles. Ce programme aborde par ailleurs la question de grossesse des adolescents.

Winnie Byanyima révèle que le programme Éducation + a plus d’avantages sociaux et économiques. <>, a-t-elle poursuivi.

Ses propos seront renchéris par la Directrice pays Togo-Bénin de l’ONUSIDA Diallo Yayé Kanny qui dit
que c’est plus facile pour les femmes de prendre leurs responsabilités pour assurer que leurs enfants sont en bonne santé. <>, a insisté cette dernière.

Revenant sur le VIH et son traitement, Winnie Byanyima précise qu’il n’y a aucun remède malgré les nombreuses recherches partout ailleurs dans le monde. << Ce que nous savons, c’est qu’il n’y a aucun vaccin et il n’y a aucun remède trouvé. Il y a des essais partout, mais rien de concret n’a été trouvé>>, fait-elle savoir avant de poursuivre en ces termes : << Ce que nous avons trouvé, c’est davantage d’outils de traitement et de prévention>>.

L.T.